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CONCLAVE EXTRAORDINAIRE DE LA CICB À FENAÏA

L’heure de vérité

C’est le deuxième du genre depuis l’échec de la rencontre interwilayas de Sidi Aïch, déclarée toujours ouverte.

C´est aujourd´hui, dans la soirée, que les délégués des archs de Béjaïa doivent se rencontrer à Fenaïa pour un conclave extraordinaire, deuxième du genre depuis l´échec de la rencontre inerwilayas de Sidi Aïch, déclarée toujours ouverte.
Béjaïa, qui reste toujours sans position, du moins positive, sur la reprise des pourparlers, se donne donc une nouvelle chance pour trancher clairement et définitivement la question du dialogue, avant la reprise des travaux du conclave interwilayas prévu pour la semaine prochaine dans la ville d´El Kseur.
Conscients de la lourde responsabilité qui pèse sur leurs épaules, sachant pertinemment que rien ne peut se faire sans concessions de part et d´autre, les délégués de la Cicb se doivent de relever le défi même si des réserves seront, vraisemblablement, émises par certains délégués récalcitrants, car toujours animés par cette volonté de s´opposer à tous. L´autre point qui sera abordé mais sans vraiment prendre de temps, est la finalisation et probablement l´adoption du document de réflexion dont la teneur est, pour l´essentiel, axée sur les perspectives d´avenir à insuffler au mouvement dans l´optique de concrétiser les revendications de la plate-forme d´El Kseur en cas d´échec de dialogue. A l´instar de leurs pairs de Tizi Ouzou, les conclavistes de la Cicb ont inscrit à l´ordre du jour de cette rencontre une action d´envergure à mener dans les prochains jours, en soutien au combat pour les libertés en général, et celle de la presse en particulier. On parle, à ce titre d´une marche et d´une grève générale. La population, qui a décerné son satisfecit à chaque occasion allant dans le sens de la fin de la crise, va-t-elle répondre à cette nouvelle volonté de pression sur le pouvoir?
Rien n´est moins sûr. Les développements qu´a connus le dossier de la crise en Kabylie ont tellement révélé de choses que le simple citoyen, qui n´aspire qu´à la paix, sera vraisemblablement le grand absent à toute action d´avenir. Intervenant au lendemain du scandale lié à l´emprisonnement de deux délégués pour un délit de consommation et possession de drogue, la rencontre des archs de Béjaïa sera, par ailleurs, l´occasion de confirmer la sentence d´exclusion, déjà prononcée à leur encontre, mais à demi-mot seulement. Les deux délégués, qui ont répondu favorablement à l´invitation du président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, seront, à en croire ce qui se tramait hier encore, interpellés par leurs camarades. Même si le geste en lui-même n´a rien d´un contact avec le pouvoir, comme l´ont affirmé avec insistance ses auteurs, il se trouvera toujours des gens qui diront tout et n´importe quoi, à commencer par ceux-là mêmes qui se sont opposés à la reprise des pourparlers entre le mouvement citoyen et le pouvoir. Même si le risque d´une nouvelle fracture est à écarter du fait du poids important qu´Ali Gherbi et Farès Oudjedi ont au sein de cette structure, la participation à la fête de la JSK, si elle venait à être abordée, ne serait qu´une autre occasion d´assister aux tirs croisés qui ne manqueraient pas de mettre à nu certains faits, tus jusque-là, que de nombreux délégués ont à se reprocher.

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