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Oran

Loualia Boussaâd fait un tabac

Les Oranais ne se sont pas gênés à «envahir», dès la chanson d’Au- revoir , les planches dudit théatre sollicitant l’artiste pour des selfies.

Le festival de Yennayer a été clôturé en apothéose. Le soin a été laissé au chanteur Loualia Bousaâd de la célèbre troupe Idhurar qui n'a pas laissé les présents sur leur faim en leur proposant, en fin de journée de vendredi, un plateau varié et riche de 50 ans années de chants. Le spectacle, organisé par l'Association Numidia, a été domicilié au théâtre régional Abdelkader Alloula. Loualia Boussaâd a transformé son spectacle en une retrouvaille avec son public, mais également en cassant la baraque faisant croire que l'animation artistique est morte.
Le chanteur n'a, pendant près de 2 heures, rien laissé au hasard, en donnant de son meilleur, tout en réitérant son large répertoire large de 45 ans de production, sur scène et en studio. À 15h pile de cette journée de vendredi, le public était présent, tout comme le chanteur qui n'a accusé aucun retard en se pointant dans le somptueux théâtre régional et casser par la suite cette fausse tradition qui fait de cette journée de fin de semaine une occasion pour se livrer au désoeuvrement. Bien au contraire. Loualia Boussaâd et son public ont bel et bien été assidus à leur rendez- vous pour laisser libre court à leurs sentiments et leurs vibrations, en se mettant dans une incroyable et intime interactivité, ayant donné un autre argument pour cette ville et renaître artistiquement. Pourquoi pas? D'autant plus, l'artiste n'est pas méconnu de son public. Ses 50 années de chant et de création lui ont valu cette notoriété dépassant les frontières intercontinentales. Tout compte fait. Dans ses dernières prestations, Loualia Boussaâd a évolué à Montréal au Canada et dans plusieurs villes et cités américaines avant de rentrer au bercail et se lancer dans les villes algériennes. Localement, l'occasion s'y prêtait amplement en étant l'invité de taille de Yennayer, célébré pompeusement, et pendant une semaine toute entière par cette association fédératrice de Numidia. C'est donc, le bonheur, la joie et les couleurs qui ont marqué cette fin de journée de week-end, et dans laquelle l'artiste n'a pas, pour sa part, lésiné un seul instant à faire valoir aussi bien cette journée de début de l'année amazighe, mais également en proposant un plateau riche en repères historiques et identitaires colportés par son chant, plein de symboles.
Le chant de Loualia Boussaâd est certes vibrant, invitant les présents à s'exprimer en dansant et jubilant, mais il demeure riche en enseignements. Il traite plusieurs thèmes liés à la vie sociale et culturelle des Algériens. Il s'agit, notamment de ce célèbre hymne qu'il a composé dans le début des années 1970 et dédié aux montagnes et leur valeur. Le chanteur débordera de romances en plaidant pour le bien-être des humains. D'ailleurs, son répertoire est constitué de beaucoup de chansons qui plaident l'amour et la vie en communion, loin des conflits sociaux. Pour sa 7e rencontre avec son public oranais, Loualia Boussaâd a réussi le pari en produisant un spectacle réussi. Pour preuve, il a réussi à faire le plein dans ce somptueux théâtre régional d'Oran, orchestre et balcons.
Les Oranais n'oublieront sans aucun doute pas de sitôt cette journée de Yennayer richement animée par leur idole, Loualia Boussaâd. D'ailleurs, ils ne se sont pas gênés à «envahir», dès la chanson d' Au- revoir, les planches dudit théatre sollicitant l'artiste pour des selfies, d'échanges et d'amabilités.

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