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Lamamra à l'ouverture de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires

«Nous amorçons une nouvelle dynamique»

Les diplomaties se doivent d'agir efficacement dans le concert des nations pour donner corps aux objectifs stratégiques du pays.

À situation nouvelle, outils nouveaux. L'Algérie entame une nouvelle ère dans ses relations étrangères. Intervenant à l'ouverture de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui s'est déroulée, hier, à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a affirmé que «la diplomatie algérienne entame une dynamique sans précédent suite aux dernière décisions prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Ces décisions, qui ont donné un nouveau souffle pour l'action de l'Algérie à l'international « consistent en la nomination de près de 80 chefs de missions diplomatiques et consuls à l'étranger, en plus de la création de 7 postes d'envoyés spéciaux», a précisé Lamamra, ajoutant que cette même dynamique se poursuivra, notamment avec « la finalisation des nominations au niveau des structures centrales ainsi que l'organisation de concours pour consolider la base de ses structures, par l'emploi de dizaines de diplomates et cadres au niveau du ministère des Affaires étrangères». De nouvelles méthodes seront installées pour raffermir l'action de la politique étrangère, qui tiennent à une modernisation profonde de l'appareil diplomatique, de ses méthodes de travail et de sa nécessaire adaptation aux défis qui guettent le pays. Soulignant que cette rencontre a été voulue et conçue par le président Abdekmadjid Tebboune, « elle vise à donner des orientations précises et fixer les priorités qu'il entend faire jouer à la diplomatie algérienne à l'aune des changements qui s'opèrent dans le monde». L'Algérie entame une nouvelle ère dans sa politique étrangère. Les grandes lignes de ce redéploiement ont été données, hier, par le chef de l'Etat, qui a officié cette grande messe diplomatique. Les ambassadeurs et les consuls, ont reçu de nouvelles directives, ainsi que les objectifs fixés pour chaque pays et chaque continent. L'extérieur dépend directement de l'intérieur, pour dire que la diplomatie n'est que le reflet de la situation interne du pays. Partant de ce postulat, Lamamra a rappelé qu' «il incombe à nos diplomaties d'agir efficacement, dans le concert des nations pour donner corps aux objectifs stratégiques du pays, voulus par le président de la République, dans le cadre de l'édification de l'Algérie nouvelle». Conscient de ces enjeux, le président Tebboune a fait du renouveau diplomatique un des objectifs stratégiques, dès son arrivée à la tête de l'Etat, en décembre 2019. Il a nommé un point lourd au département des Affaires étrangères. À peine installé le 7 juillet dernier, Lamamra a multiplié les gestes de rupture et retracé l'architecture diplomatique, pour passer d'une stratégie défensive à celle offensive et prospective».
Une mutation dictée par les défis et enjeux géopolitiques de l'heure, de l'environnement international. Dans son message, prononcé à l'occasion de cette journée diplomatique, le ministre des Affaires étrangères a plaidé pour une diplomatie «vigilante et proactive» face aux campagnes hostiles, dangereuses et systématiques, ciblant la Sécurité nationale.
Après la nomination de Ramtane Lammara, le président Tebboune a enchaîné par une série de décisions, pour donner plus de flexibilité à l'action. Il a opéré un profond mouvement dans le corps des diplomates et des consuls puis nommé sept envoyés spéciaux qui travailleront sous l'autorité directe du ministre des Affaires étrangères. Ils sont chargés de conduire l'action internationale de l'Algérie sur sept axes d'efforts essentiels reflétant les intérêts du pays et ses priorités. Les enjeux sont sérieux et l'action doit s'exprimer fortement sur deux fronts incandescents: le premier appelle à vendre au mieux l'image de l'Algérie au plan international, d'attirer le maximum d'investisseurs étrangers, c'est «la guerre économique» où les nations ne se font pas de cadeaux.
Le second exige une diplomatie plus «musclée» et plus efficace de manière à donner à l'Algérie la place centrale dans un monde où l'on ne s'encombre pas de civilités quand il s'agit de défendre les intérêts de son pays. 

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