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RATISSAGES MILITAIRES EN KABYLIE ET À BOUMERDÈS

Nouveaux revers pour le Gspc

Les détachements militaires continuent à grignoter les fiefs du groupe salafiste situés au centre du pays.

En quelques semaines de ratissages intenses, l´armée a pu venir à bout de plusieurs sanctuaires du Gspc dans la région kabyle, où, aujourd´hui encore, une poussée de plusieurs unités tentent de quadriller puis passer au peigne fin cet inexpugnable maquis. Depuis le coup spectaculaire porté à la direction du Gspc à Fenaïa et Bourbaâtache, sur les hauteurs de Béjaïa, l´ANP a neutralisé au moins 20 terroristes relevant des groupes salafistes au centre et à l´ouest du pays. Huit ont été tués le 14 juin à Relizane et deux à Naciria, en plus de l´estocade portée à la direction, qui a perdu en deux jours, l´essentiel des têtes pensantes, dont l´émir Nabil Sahraoui et le conseiller militaire, Abi Abdelaziz, dit «Okacha le Para».
Le ratissage, opéré, en fin de semaine, sur les hauteurs de Bouzegza et Keddara a permis l´élimination de plusieurs caches d´armes et abris, alors que le bilan concernant la rupture ou la neutralisation de groupes locaux n´a pas été communiqué. En outre, quatre hommes du Gspc ont été abattus dans la forêt de Chouicha à l´est de Boumerdès, à quelques kilomètres de Zemmouri. Le communiqué à l´APS, qui cite une source sécuritaire, précise que les forces de sécurité ont été appuyées par quatre hélicoptères au cours du ratissage, qui a permis d´abattre quatre terroristes et d´en capturer, vivant, un cinquième.
Dans la même région (est de Boumerdès), trois terroristes avaient été tués et deux autres capturés au cours du bombardement intensif qui a touché les régions à cheval entre Tizi Ouzou et Boumerdès.
Depuis la mort de son chef Nabil Sahraoui, le Gspc a subi de lourdes pertes. En l´obligeant à se déplacer et à se disperser, l´ANP contraint le Gspc à s´accrocher au minimum: la survie. Les stratégies d´attaque, de déplacement, de planification et de repli sont alors à l´arrêt et le groupe salafiste n´arrive plus à maintenir opérationnelle son exceptionnelle machine de guerre. Toutefois, il faut penser que dès que la tension baissera, le Gspc sortira sa tête de l´eau, sachant bien que l´ANP ne peut maintenir très longtemps toutes les zones d´activité du Gspc, et qui s´étendent de Boumerdès à l´extrême Est, sous pression permanente.
Il faut penser que la désignation du nouveau chef va signifier une flambée des actes de violence, notamment contre les forces de sécurité, cible privilégiée du Gspc, car il lui faudra prouver son statut d´émir, qui signifie dans la littérature du groupe «chef de guerre». Il y a moins d´une année, le général de corps d´armée Mohamed Lamari avait affirmé que le Gspc venait de recruter quelque 220 nouveaux membres, et c´est justement cette capacité à se redéployer dans une région (la Kabylie) fragilisée par les enjeux politiques, qui inquiète le plus les responsables de la sécurité intérieure.

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