AOMAR
Quand le foncier fait défaut
La commune dispose d’un programme de 380 logements.
La commune d´Aomar, daïra de Kadiria, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya, a bénéficié de 1300 unités d´habitation, tous programmes confondus. L´inexistence d´un portefeuille financier en mesure d´assurer la réalisation, ce nombre important reste un problème crucial.
La commune qui se trouve accrochée au flanc d´un mont prolongeant le mont du Djurdjura connaît des glissements de terrain, surtout que le sol est argileux et instable.
Pour gagner de l´espace et domicilier les projets d´habitat, les responsables communaux doivent éradiquer plus de 700 habitations précaires.
L´extension de cette ville, jadis point d´arrêt et de repos pour les milliers de passagers et usagers de la RN 5, avant l´ouverture de l´autoroute, ne peut se faire que sur le prolongement de l´axe routier.
Cette obligation amena les élus locaux à empiéter sur le marché de la ville. Ce manque de terrain sanctionnera la commune même sur le programme de l´habitat rural.
Le village de Kalous qui relève de la même commune a bénéficié, récemment, d´un projet de 50 logements destinés à éradiquer les bidonvilles de cette localité.
La réalisation du programme inscrit dans le cadre du quinquennal 2010-2014 ne peut se concrétiser qu´avec la récupération des terrains, actuellement occupés par les centres de regroupements coloniaux. Ainsi, la commune dispose d´un programme de 380 logements confiés à l´agence foncière de wilaya et 150 logements LSP destinés à résorber quelque 700 bidonvilles.
La bonne volonté des élus et des responsables de la wilaya ne peut profiter aux citoyens qu´avec leur adhésion et l´acquisition d´un foncier constructible.