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Peu de ventes de moutons en Algérie cette année

Qui a profité de l'Aïd?

Les ventes de bêtes de sacrifice pour l'Aïd El Adha ont fortement chuté. Les plus démunis ont opté pour un plan «B»: acheter un peu de viande pour faire un petit barbecue, histoire de marquer le coup et faire plaisir aux enfants.

Les statistiques parlent d'elles-mêmes. Quelque 3 millions de têtes de moutons ont été sacrifiés le jour de l'Aïd. Ce chiffre, communiqué par un responsable à la Fédération nationale des éleveurs (FNA), montre qu'il y a eu cette année peu de vente de moutons. Le vice-président de la fédération chargé du commerce et du financement, auprès de la FNA, Belkacem Mezroua, a en effet affirmé que «les ventes de bêtes de sacrifice pour l'Aïd El Adha ont enregistré une baisse notable».
«Elles ont chuté presque de moitié par rapport à 2019 où 6 millions de têtes de moutons ont été vendues contre 3 millions cette année», a-t-il précisé. Ce recul est dû, selon le responsable, aux répercussions de la pandémie sur l'activité économique ce qui a impacté le pouvoir d'achat des ménages durant 2020 et 2021. Cette situation a poussé de nombreux citoyens à revoir à la baisse le budget consacré au mouton de sacrifice, avant de se retrouver face à une flambée des prix, notamment dans les grandes villes.
Le même responsable a expliqué également que «les vendeurs saisonniers ont favorisé la hausse des prix dans les grandes villes et les villes côtières considérées comme des régions non productrices de bovins». Le coronavirus a, selon Belkacem Mezroua, été à l'origine de la flambée des prix des aliments de bétail sur le marché international d'environ 300%.
C'est le même argument qui revient en fait sur les lèvres des revendeurs occasionnels, dont le nombre est presque impossible à compter. La spéculation a, en effet, battu son plein cette année. Elle a sévi dans ce secteur à un point où bien que l'offre ait été nettement supérieure à la demande, cela n'a pas trop influé sur les prix pratiqués par les revendeurs.
Ces derniers ont réussi à exercer leur monopole en manipulant les prix à leur guise. Ils ont dicté leur loi, quitte à ne rien vendre. Le cheptel invendu a été retourné au propriétaire. Contrairement aux idées reçues, et à quoi tout le monde s'attendait, le prix du mouton a, en effet, augmenté d'un million de centimes.

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