EACTIONS A TRAVERS LE MONDE
Reddition et allégeance mondiale
Les réactions de différentes capitales à la suite de la diffusion des images de chars à l´intérieur de la capitale irakienne par les télévisions américaines, n´ont pas tardé à se faire entendre. Le président américain George W.Bush est «heureux que les Irakiens manifestent leur désir d´être libres», a indiqué son porte-parole Ari Fleischer.
Le président estime toutefois que «la plus grande prudence» doit encore être ob-servée face au déroulement des événements en Irak, où les troupes de la coalition américano-britannique sont en train d´investir Bagdad, a ajouté le porte-parole.
M.Fleischer s´exprimait au moment où les chaînes de télévision américaines montraient des images d´Irakiens tentant d´abattre une statue de Saddam Hussein à Bagdad.
«Nous ne connaissons toujours pas son sort», a-t-il indiqué en ajoutant que Saddam Hussein avait «raté sa chance de partir pacifiquement en exil».
«La guerre n´est toujours pas terminée», a prévenu le porte-parole de la présidence américaine, mais les scènes de liesse à Bagdad montrent que «si on lui donne la chance d´être libre, le peuple irakien la prend».
Le ministre jordanien des Affaires étrangères a indiqué à l´agence de presse française AFP, que «le peuple irakien doit décider de son avenir et choisir ses dirigeants» annonçant implicitement la chute du régime de Saddam. Pour sa part, Tony Blair le Premier ministre britannique, s´est aligné au Pentagone américain en se déclarant «enchanté» de ce qu´il a vu, à travers les images transmises par les chaînes américaines et britanniques Le Premier ministre britannique Tony Blair s´est toutefois refusé à tout triomphalisme sur l´entrée des troupes américaines à Bagdad, affirmant que la guerre en Irak n´était pas terminée et qu´une «intense résistance» persistait au sein du pouvoir de Saddam Hussein. «Il y a encore des choses difficiles à faire et, alors que nous parlons, il existe une intense résistance, pas largement étendue dans la population irakienne, mais simplement toujours au sein de ces parties du régime de Saddam qui veulent s´accrocher au pouvoir». «Donc, ce n´est pas encore terminé», a-t-il répété. Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a salué, de son côté, à Berlin les «signes réjouissants» d´une possible fin de la guerre en Irak, ajoutant que l´objectif était maintenant de «transformer la victoire militaire en gain politique». «Il y a des signes réjouissants qui montrent que cela pourrait bientôt être la fin de la guerre», a déclaré le chancelier lors d´une conférence de presse commune avec le Premier ministre ukrainien, Viktor Ianoukovitch. «Chaque jour montrant que la fin de la guerre approche est un bon jour. C´est pour cela que nous accueillons très favorablement ces signes», a souligné M.Schroeder. «Nous sommes aussi d´accord sur l´objectif qui consiste maintenant à transformer une victoire militaire, probable et souhaitable, en gain politique.» Par ailleurs les Israéliens, qui ont multiplié les attaques aériennes contre les quartiers de Gaza et en Cisjordanie, ont affiché leur joie en proférant des menaces contre la population palestinienne «qui doit tirer les leçons de la guerre d´Irak» ont indiqué de hauts responsables israéliens.