L'Expression

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Sommes-nous prêts?

D´aucuns se posent, se sont posés la question de savoir à quand l´ouverture du champ audiovisuel algérien? Or la question n´est pas celle-là et ne peut l´être ne serait-ce que du fait que l´Algérie est arrosée par des milliers de chaînes télévisuelles véhiculant le bon et le moins bon, souvent le pire. La question n´est donc pas l´Entv, ou si l´entreprise publique de télévision répond aux attentes des téléspectateurs algériens. Il est patent qu´au regard de la multitude de chaînes satellitaires, il serait absurde d´attendre de l´Entv à ce qu´elle couvre tous les aspects de la production télévisuelle. La vraie question est donc de savoir si nous sommes prêts au plan politique et législatif, pour une telle ouverture. Quand nous disons «nous», il faut certes comprendre les pouvoirs publics lesquels ont toujours estimé que le pays n´était pas «mûr» pour une telle ouverture. On peut encore se demander ce qu´entendent les autorités par «n´être pas mûrs» affirmation répétée au plus haut niveau de l´Etat et singulièrement par tous les ministres de la Communication. Donc, la non-ouverture du champ audiovisuel - d´aucuns parlent plutôt de verrouillage - est inhérente aux autorités politiques et à l´interprétation qu´ils font d´une telle donne. Dit autrement, les autorités politiques, échaudées par l´expérience de la presse privée (dite indépendante) ne veulent pas précipiter les choses en ouvrant le champ médiatique, un vecteur stratégique dont il ne veut pas abandonner le contrôle. L´ouverture du secteur audiovisuel induit évidemment l´arrivée des investisseurs privés dans la création de chaînes de télévision et de radio qui ne seront plus alors du seul monopole de l´Etat. Et l´Etat ne semble ni politiquement, avec tout ce que cela peut induire sur le champ politique national, ni éthiquement prêt à un tel bond qualificatif qui replace l´Algérie parmi les pays sinon, démocratiques, du moins admettant la diversité telle qu´elle peut s´exprimer au niveau de la télé et de la radio. Les producteurs (privés) existent et collaborent étroitement avec l´Entv, donc le problème ne se pose pas à ce niveau, mais à celui de la décision politique et la manière d´appréhender correctement l´ouverture du champ médiatique algérien.

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