L'Expression

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«COMPAGNE ELECTORALE» ALI BENFLIS À RELIZANE

«Sonatrach n’est pas à vendre!»

Comme d’habitude, et avec la même urbanité, il s’est prêté au jeu des questions-réponses.

Hier, dans une conférence de presse organisée avant d´aller prononcer son discours devant plus de 6000 personnes dans la salle Omnisports de Relizane, Ali Benflis, secrétaire général du parti du FLN, a déclaré que la société nationale Sonatrach «n´était pas à vendre» et qu´à sa connaissance «il n´existe aucun projet visant ce but auprès des instances nationales».
Commentant ensuite la spéculation qui fait rage à ce propos dans la presse et dans certains cercles particuliers de la capitale, il a ajouté que, s´agissant «d´une entreprise appartenant au peuple algérien, le FLN n´a jamais envisagé de la vendre pour la simple raison que c´est elle qui fait vivre la nation tout entière».
Après la conférence de presse où il eut à traiter des élections et des chances qu´avait sa formation de décrocher la timbale cette fois encore, Ali Benflis devait répondre à plusieurs questions auxquelles il avait pourtant répondu à maintes reprises dans d´autres wilayas. Comme par exemple celle concernant le retour fracassant du FLN sur la scène politique après une décennie de «traversée du désert» qui aurait pu lui coûter bien plus cher. Comme d´habitude, et avec la même urbanité, il s´est prêté au jeu des questions-réponses à propos de ce point particulier en déclarant que, pour y répondre, il serait plus à l´aise en se positionnant comme simple citoyen.
Et de rappeler à ce titre que le FLN, qui avait été malmené par le bouleversement du 5 octobre 1988, ne pouvait continuer à représenter seul la majorité des Algériens dans la formule de la «gestion unique» en vigueur depuis le 19 juin 1965, puisque, dès l´indépendance déjà, des différences d´appréciation concernant la meilleure politique à suivre étaient apparues et dont le débat au sein même du parti n´avait jamais tari.
La démocratie étant alors en vigueur dans la plupart des pays du monde, il fallait bien qu´un jour le citoyen algérien parvienne à manifester ses profonds désirs de liberté comme il en avait dans le passé conçu le projet pour désarçonner le colonialisme français et le vaincre. Bref, sur la base d´une appréciation un peu trop hâtive, le FLN récolta une étiquette le désignant comme seul responsable de la gabegie et de la mauvaise gestion qui envahirent le pays durant plus de trente ans. Conséquence: il fut injustement désigné à la vindicte populaire parce que, disait-on, il avait échoué à cause de «la voie erronée qu´il avait empruntée». Ce qui n´est pas à 100% vrai.
Alors à quel saint les Algériens se sont voués entretemps? Après l´information concernant la dette qui s´élevait à 26 milliards de dollars et qui le tétanisa et les spéculations multiformes qui en résultèrent, le peuple algérien, abasourdi, se jeta sur n´importe quel «sauveteur» du moment pour s´accrocher à lui.
On connaît la suite. Des morts et des blessés se comptant par dizaines de milliers, le pays endetté et ce frein brutal donné au développement économique de l´Algérie qui devait subir et le diktat du FMI et le boycott d´un grand nombre de pays du monde à cause du terrorisme islamiste dont le seul but consistait à effacer de la carte du monde notre pays, l´Algérie.
Selon Ali Benflis positionné en simple citoyen, l´Algérien qui, durant ces douze dernières années, aura tout essayé, a dû, finalement, comprendre qu´il n´y avait pas d´autre parti dans le multipartisme qu´il a lui-même imposé, pour sortir l´Algérie de l´enfer où elle a été plongée il n´y avait que le parti du FLN dont la solidarité avec le peuple algérien n´a jamais fait défaut depuis le 1er Novembre 1954.
Entretemps une impulsion a certainement dû déclencher les mécanismes d´une conscience longtemps soumise à conditionnement et le sentiment qui en a résulté pourrait, à l´analyse, justifier le retour en force du FLN sur la scène politique nationale et, pourquoi pas bientôt sur la scène locale et de wilaya dans la mesure où ce parti, malgré une tendance bien heureuse largement affichée, visant à effectuer un profond rajeunissement dans ses rangs et dans ses organes outre la modernisation de son fonctionnement en cours, n´a jamais souscrit aveuglément à des «innovations» comme l´économie de marché sans l´agrémenter d´un terme représentatif de tout ce qui le rapproche des classes défavorisées, à savoir le terme social qui entre de plain-pied pour devenir la clé de voûte dans la composition définitive de cette expression qui devient l´économie sociale de marché.

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