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Couverture sanitaire, numérisation et transition énergétique

Trois dossiers sur le bureau de Larbaoui

Le chef de l’État surveille de très près le processus de numérisation de l’administration algérienne.

Couverture sanitaire, numérisation et transition énergétique, ont figuré au menu de la réunion du gouvernement présidée, hier, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui. Ainsi, les ministres ont planché sur «les textes réglementaires relatifs à la loi 18-11 relative à la santé, notamment ceux visant à améliorer la couverture sanitaire nationale et à réduire les transferts à l'étranger pour des soins». Ces textes, qui relèvent du bon usage du potentiel national en matière de traitement de nombreuses maladies, se base sur la volonté d'engager un réel processus qui rendrait la chose faisable et surtout susciterait l'adhésion du citoyen. À ce propos, les textes réglementaires prévoient de «permettre aux professionnels de santé algériens d'acquérir de nouvelles connaissances sur les technologies modernes», lit-on dans le communiqué du gouvernement. Celui-ci précise que ce saut qualitatif embrasse autant le diagnostic que le «traitement des pathologies à travers la coopération avec des institutions et des spécialistes étrangers». En somme, il s'agit d'opérer les patients en Algérie par des professeurs étrangers assistés par leurs collègues algériens. Outre que cela réduit considérablement les dépenses de prises en charge dans une structure hospitalière étrangère, cette manière de faire garantit aussi un transfert de savoir-faire dans des disciplines médicales pointues. Tout cela est bien entendu réalisable, à la seule condition d'un entretien régulier du matériel médical de haute technologie, disponible en Algérie. Le gouvernement a également abordé le lourd et complexe dossier de la numérisation, que le chef de l'État surveille de très près, lui consacrant beaucoup de temps lors des Conseils des ministres qu'il préside. Lors de la réunion d'hier, «le gouvernement a entendu une communication sur la numérisation du secteur de la justice, notamment dans ses volets relatifs à l'amélioration de la qualité du service public au profit du citoyen et du justiciable», rapporte la même source.
Il est vrai, en effet, que l'administration judiciaire gagnerait à se rapprocher plus du citoyen et à faire en sorte à garantir un service optimal et débureaucratisé, à même de conforter la confiance entre le citoyen et l'État. Il faut reconnaître que sur ce chapitre nombre d'actions ont été entreprises, mais il reste à finaliser le processus de numérisation, pour humaniser totalement cette administration stratégique qui constitue l'un des piliers de la nation. Le gouvernement poursuit un autre but à travers la numérisation de ce secteur. Il s'agit de «la facilitation des procédures judiciaires et le suivi des affaires judiciaires». Parvenir à cet objectif fera faire à l'État et à la société un bond en avant historique. Il est entendu que le justiciable algérien ne doit pas considérer le recours aux tribunaux comme un fardeau et encore moins appréhender les réactions des fonctionnaires de justice. La facilitation de la procédure par le truchement de la numérisation aura un effet salvateur pour toutes les personnes concernées et réduira considérablement les fléaux de la bureaucratie et de la corruption. L'autre dossier stratégique abordé par le gouvernement est sans conteste celui de la transition énergique. Les membres de l'Exécutif «ont entendu une communication sur l'état d'avancement du programme de développement des énergies renouvelables». Il convient de signaler, à ce propos, le lancement très officiel, il y a quelques jours, de la réalisation de centrale solaire d'une capacité globale de 3 000 MGW. Un pas de géant dans la voie de la transition énergétique, mais il reste encore à développer l'hydrogène vert, notamment. «Une communication sur l'élaboration de la stratégie nationale de lutte contre les changements climatiques», a été présentée. Le gouvernement a également examiné «l'avant-projet de loi relatif aux biens wakfs, visant leur organisation, gestion, préservation et protection selon une approche moderne, et fixant les conditions et les modalités de leur exploitation, investissement et développement en vue de contribuer au développement national», lit-on dans le communiqué.

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