L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Leurs dossiers ont été transmis à la cour suprême

Trois ex-walis bientôt à la barre

Abdelmalek Boudiaf, Noureddine Bedoui et Abdessamie Saïdoun, qui ont tous été à la tête de la wilaya de Constantine, devront répondre du scandale de l'aéroport international de la capitale de l'Est.

Les présumés accusés dans des affaires de corruption et ayant fait l'objet d'enquêtes minutieuses par les instances compétentes durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les dossiers des trois ex-walis de Constantine, Abdelmalek Boudiaf, Noureddine Bedoui et Abdessamie Saïdoun ont été ficelés et envoyés à la Cour suprême, avons-nous appris de sources très bien informées. L'enquête, déclenchée par les services de sécurité, concerne la gestion des trois présumés accusés au niveau de la ville de Constantine notamment les dossiers relatifs au foncier et aux différents projets lancés durant leurs mandats, mais aussi, avons-nous appris, aux surcoûts de certains projets. Si rien n'a encore été révélé sur la gestion de Saïdoun, ni sur les tenants et les aboutissants des projets qu'il a supervisés, l'on sait déjà, comme rapporté dans nos précédentes éditions, aussi bien Bedoui que Boudiaf ont été auditionnés par la justice au sujet du scandale de l'aéroport international de Constantine, en leur qualité d'anciens chefs de l'exécutif de la ville des Ponts. Cette audition, rappelons-le, entre dans le cadre d'une ample enquête déclenchée par les services de sécurité relative au projet du nouvel aéroport international Mohamed-Boudiaf dont les travaux sont marqués par des retards, des malfaçons et des surcoûts. Les deux ex-responsables à la tête de Constantine, Boudiaf de 2005 à 2010 et Bedoui de 2010 à 2013 avant qu'ils ne soient ministres, ont donc comparu par-devant le juge d'instruction du tribunal de Constantine. C'est Abdelmalek Boudiaf qui a lancé le projet dont le déroulement des travaux avait souvent fait les manchettes de la presse. Initialement, le projet était à hauteur d'un montant de 441 millions de dinars. Il a connu d'énormes obstacles et beaucoup de problèmes en l'absence des bureaux d'études engagés et sérieux. Les travaux de construction qui ont duré 12 ans et les équipements, qui devaient être de haut de gamme pour cet investissement public, ont coûté 2,954 milliards de dinars, après plusieurs réévaluations, soit près de huit fois le coût initial, pour que finalement l'image de l'infrastructure n'ait rien d'une construction universelle; d'ailleurs l'aérogare n'a rien d'extraordinaire. En tout cas, ce dossier a révélé de graves excès constatés dans la gestion de ce projet, qui a consummé des sommes énormes. Pour Bédoui et Boudiaf, ayant occupé des postes de ministres ils ont été cités dans plusieurs autres affaires. Les enquêtes se poursuivent, en tout cas pour déterminer les responsabilités de chaque mis en cause dans la gestion des projets et l'argent fou disparu ou gaspillé.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours