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LES TURCS ET LES SINGAPOURIENS BIENTÔT À ALGER

Un coup de pouce pour la PME algérienne

Les négociations avec des étrangers pour l’essor de la PME algérienne sont de nouveau évoquées.

Des délégations d´hommes d´affaires de Singapour et de Turquie arrivent à partir de cette semaine à Alger. Les Coréens sont passés par le même chemin et les Chinois veulent négocier des opportunités d´investissement plus profondes avec la communauté de business algérienne. Au moment où la PME algérienne peine toujours à réussir son envol, faute d´un accompagnement et d´une mise à niveau censés servir de véritable tremplin, les négociations avec des étrangers pour l´élargissement du partenariat ont été évoquées à maintes reprises sans pour autant asseoir une plate-forme fixant les opportunités, les priorités, les facilités et les obligations.
Les Occidentaux qui, il est utile de le reconnaître, ne se bousculent pas, du moins pour l´heure, sur le marché algérien, demandent en fin de compte que tout cela soit mis au clair, avec, comme essentielle réclamation, un climat d´affaires à couleur blanchâtre. Les regards sont de nouveau rivés sur l´Est avec, selon les premières explications, des feux d´une meilleure volonté sur le tableau de bord. L´Algérie ambitionne-t-elle de faire d´une pierre deux coups. En d´autres termes, s´agit-il de négocier avec des Asiatiques, anciens alliés de l´ex-pôle de l´Est, tout en espérant faire des vagues sur la surface des Occidentaux qui semblent toujours réticents.
Les Turcs vont s´entretenir avec leurs homologues algériens représentants des ministères concernés, mais surtout avec la CAP (Confédération algérienne du patronat), présente dans plusieurs secteurs d´activité. En 2004, faut-il le rappeler, le volume des investissements a atteint 150 millions de dollars. Les Turcs veulent revoir à la hausse leur chiffre d´affaires en Algérie et, dans la foulée, un protocole d´accord entre les deux communautés de business a été paraphé portant notamment sur le développement des PME et de l´investissement en Algérie. Cet objectif sera décidément renforcé à la faveur de cette nouvelle visite qui s´annonce d´ores et déjà des plus profitables pour la PME algérienne. En clair, il n´est plus question, selon Boualem M´rakech, président de la CAP, de stagner dans les mêmes eaux, mais plutôt mettre le turbo pour le développement de l´entreprise algérienne, appelée à constituer a posteriori la locomotive de l´économie nationale.
Avec les économistes et hommes d´affaires de Singapour, félicité en 2004 par l´OMC pour sa politique d´ouverture commerciale, les Algériens ambitionnent plus d´expérience pour bien réussir la transition économique. La CAP aura à s´entretenir également avec les Singapouriens, à Alger à partir de la semaine prochaine, qui auraient, selon l´OMC, su profiter de la politique de libéralisation des échanges. Laquelle stratégie ayant été appuyée par un renforcement du cadre juridique et réglementaire et des pratiques de bonne gouvernance. L´Algérie qui a lancé son processus de conciliabules pour son adhésion à cette organisation mondiale du commerce veut coûte que coûte s´inspirer des expériences et modèles pratiqués ailleurs afin de réussir sa métamorphose économique. Quant aux rapports prévus avec le géant de l´Est appelé la Chine populaire, ceux-ci devront être, selon toute vraisemblance, renforcés à la suite de la visite programmée du président de la République. Sur le sommaire des futurs échanges, ils est même prévu, selon certaines sources, de délocaliser vers l´Algérie des PME menacées par la saturation de certains secteurs d´activité.
Le volume des échanges entre l´Algérie et la Chine est en pleine croissance. Même constat pour la courbe des relations économiques qui va crescendo. Les deux pays ont convenu, il n´y pas longtemps, de renforcer la coopération dans tous les domaines et d´exploiter de nouveaux champs de coopération, notamment dans les secteurs de l´énergie, des travaux publics, des ressources en eau, des nouvelles technologies de l´information et de la communication, de la santé et de la formation. Il est question aussi de booster les projets de partenariat en matière d´infrastructures dans le cadre de la réalisation des différents programmes de développement engagés par l´Algérie, a-t-on annoncé lors de la visite du ministre des Affaires étrangères chinois à Alger, la fin du mois écoulé. La délocalisation de certaines entreprises chinoises vers l´Algérie, chose qui demeure encore au stade d´hypothèse, interviendrait à la suite des pertes colossales accumulées dans certains secteurs jugés saturés. Ces pertes sont évaluées à plus de 13 milliards de dollars. Mais, dans le cas d´une délocalisation qui s´avérera crédible, le fait devra, à coup sûr, contribuer à l´essor de certains secteurs qui traînent toujours lamentablement la patte.

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