L'Expression

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BALANCE COMMERCIALE AU 1ER SEMESTRE 2004

Un excédent de plus de 5 milliards de dollars

Les exportations hors hydrocarbures n’ont pas atteint le taux de 5%.

Au cours du premier semestre de cette année, la balance commerciale de l´Algérie a enregistré un excédent de 5,29 milliards de dollars.
Selon une source du Centre national de l´informatique et des statistiques (Cnis) affilié aux Douanes nationales et répercutée hier par l´agence officielle APS, la valeur des exportations est de 13,47 milliards de dollars, alors que celle des importations est de 8,18 milliards de dollars.
Ce qui ressort, suivant une simple opération de calcul, un bénéfice de plus de 5 milliards de dollars destiné à alimenter le Trésor public. Ainsi, les réserves de change dont dispose l´Algérie, estimées déjà à 33 milliards de dollars, peuvent assurément atteindre à cette allure le seuil historique de 40 milliards de dollars US, en très peu de temps. Dès lors, l´embellie financière, cette expression répétée assez souvent sur les lèvres du microcosme algérois, est loin d´être une formule dénuée de tout sens. Cette profusion financière, fruit de transactions commerciales effectuées dans la majorité avec les pays du plus Vieux Continent, membres notamment de l´Union européenne (UE) et à un degré moindre avec les USA, s´explique essentiellement par la tendance à la hausse du prix du pétrole.
Cela semble d´autant plus vrai que, lors du premier semestre de l´année en cours, les exportations des hydrocarbures de l´Algérie vers l´étranger ont dépassé le seuil de 1,3 milliard de dollars (soit 96,58% du volume global).
Les principaux clients de l´Algérie dans ce domaine sont l´Italie, les USA, la France, et l´Espagne. Les dirigeants de ces pays ont de tout temps réitéré, dans leurs propos leur volonté d´élargir le domaine des échanges économiques à d´autres secteurs. Malheureusement, force est de constater qu´une telle volonté demeure au stade du discours politique et que le passage de la parole à l´acte n´est pas pour demain. Les produits hors hydrocarbures (alimentaires, équipements industriels) exportés au courant du premier semestre 2004 n´ont pas atteint le taux de 5% du volume global des ventes à l´étranger.
C´est là d´ailleurs, une réalité avérée depuis les premières années de l´Algérie indépendante. Un état de fait durement ressenti par beaucoup d´Algériens qui ont tendance à affirmer que sans les recettes du pétrole et du gaz, l´Algérie serait un pays pauvre, car ses compétences dans les autres domaines sont limitées, voire même inexistantes. Il est donc impératif, aujourd´hui pour les dirigeants algériens, de se concerter sur le développement et la redynamisation des secteur, hors hydrocarbures en s´inspirant du savoir-faire universel et en intégrant les moyens technologiques adéquats dans l´objectif d´assurer aux produits algériens, «leur place» dans le marché mondial.

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