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Béjaïa

Un nouveau directeur pour l’éducation

Du pain sur la planche pour Kerchi qui a hérité d’un domaine qui n’annonce pas que de belles choses.

Le secteur de l’éducation, qui n’a pas brillé en termes de gestion ces deux dernières années dans la capitale des Hammadites, tient son nouveau directeur. Il s’agit de Mohamed Karim Kerchi, qui occupait la même fonction auparavant dans la wilaya de Annaba. Il remplace ainsi Louiza Hamadane, une ex-directrice ayant le statut de secrétaire générale chargée de la fonction de directrice de l’éducation.
Une S.G. qui n’avait même pas le statut d’intérimaire, ce qui avait compliqué davantage sa mission à la tête d’un secteur aussi névralgique.
Une situation qui a bouleversé davantage les affaires du secteur sur tous les plans.
Pour rappel, jamais dans son histoire, le secteur de l’éducation à Béjaïa n’a été aussi perturbé dans son fonctionnement administratif. En moins de deux ans, la direction de l’éducation a connu trois directeurs. Mieux encore, un directeur a même été désigné et remplacé en moins de 10 jours.
En effet, Zerar, désigné en remplacement de l’ex-directeur Brahim Bader, n’a pas pu aller au bout de sa mission, étant déclaré inapte à assurer ses fonctions en qualité de premier responsable du secteur. Il a été remplacé par Yahia Herous, qui n’a pas fait long feu, puisqu’il n’a pas donné suite à sa désignation, laissant ainsi le poste de directeur vacant. Du coup, la secrétaire générale nouvellement désignée à Béjaïa, une protégée de lex-inspecteur général du ministère de l’Éducation nationale, a été chargée de diriger les affaires du secteur, sans expérience en la matière.
Sans expérience, étant une enseignante qui a gravi les échelons et franchi les étapes rapidement dans le corps administratif, Hamadane a été vite confrontée à la gestion d’une des plus grandes directions de l’éducation au niveau national, avec son lot de problèmes sur le bureau. Avec ses décisions hasardeuses et approximatives, l’ex-chargée de la D.E. s’est distinguée par une gestion chaotique des affaires, comme en témoigne la quasi majorité des responsables à la direction de l’éducation.
En somme, des situations conflictuelles laissées pendantes depuis des mois, qui ont porté atteinte à la stabilité du secteur.
La situation allait se dégrader davantage, voire même dégénérer sans l’intervention à temps de la tutelle qui a décidé d’y remédier, après un constat amer de la situation.
Avec l’arrivée du nouveau directeur, Mohamed Karim Kerchi en l’occurrence, un dirigeant avec un capital expérience en matière de gestion des affaires du secteur de l’éducation, c’est enfin une lueur d’espoir qui apparaît pour la stabilité du secteur. En directeur averti, quelques jours seulement après son installation, il s’est donné comme première tâche de rencontrer les premiers acteurs du secteur, à savoir les proviseurs, les directeurs de CEM, d’écoles primaires et autres inspecteurs d’administration dans des rencontres régionales de wilaya.
En somme, le nouveau directeur de l’éducation a du pain sur la planche. En premier lieu, c’est de stabiliser le personnel de la direction de l’éducation qui gère la carrière de près de 24 000 fonctionnaires d’une part et dans les différents établissements scolaires afin de résoudre d’autres problèmes d’ordre structurel pour répondre aux besoins du secteur dans la wilaya d’autres part.
On citera entre autres, le lancement des projets déjà inscrits, dont les groupes scolaires, les CEM et les lycées, notamment à la nouvelle grande ville d’Ighzer Ouzarif, dans la commune de Oued Ghir.
En outre, en prenant en considération le fait que le secteur n’a pas bénéficié de programme sectoriel depuis 2015 avec un budget relativement réduit, c’est tout un chantier qui attend le nouveau directeur.

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