L'Expression

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Le président Tebboune est arrivé, hier, au Caire

Une visite à la veille de deux Sommets

Ce déplacement a la singularité de porter sur deux rendez-vous cruciaux: le Sommet des chefs d'État de l'organisation de l'Union africaine prévu en février prochain, et le Sommet arabe dont la date n'a pas encore été fixée.

Accueilli, à l'aéroport international du Caire, par son homologue égyptien, Abdelfattah al-Sissi et de hauts responsables égyptiens, le président, Abdelmadjid Tebboune est arrivé, hier, après-midi, en République arabe d'Égypte, dans le cadre d'une visite de travail et de fraternité de deux jours. En plus des mécanismes de concertation politiques réguliers entre les deux pays, cette visite a la singularité de porter sur deux sommets cruciaux: le Sommet des chefs d'État de l'organisation de l'Union africaine prévu en février prochain, et le Sommet arabe dont la date n'a pas encore été fixée. La rencontre des chefs d'État de l'UA est le plus proche sommet et qui fera donc l'objet de coercitions poussées entre les deux présidents Abdelmadjid Tebboune et Abdelfatah al- Sissi. Les enjeux sont immenses et les décisions à prendre durant ce sommet seront déterminantes pour la suite des événements sur tout le continent, voire de l'existance même de l'organisation panafricaine. Il s'agit de la question très controversée de l'octroi du statut d'observateur à l'entité sioniste au sein de l'UA. En juillet dernier, le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat a décidé unilatéralement d'accorder à Israël un statut d'observateur au sein de l'UA. Il a ainsi, mis en péril l'unité de l'organisation sur une question politiquement sensible. Le loup est dans le bergerie: tous les pays arabes et africains membres de la Ligue arabe et de l'UA, de la Mauritanie jusqu'à l'Égypte, ont été contre l'octroi du statut d'observateur à Israël à l'exception du Royaume du Maroc qui a mené campagne en faveur de ce statut.
L'Algérie s'est rapidement élevée contre cette décision qu'elle a qualifiée d' «irresponsable» prise par la commission, et a vite réuni autour d'elle la majorité des pays musulmans du continent.

Alger hausse le ton
En plus de l'Algérie, on se rappelle également que l'Égypte, les Comores, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye ont soumis une note d'objection à l'Union africaine, alors que 5 autres pays arabes et la Ligue des États arabes, ont exprimé leur solidarité envers cette position. C'est ce dossier qui fera l'objet d'une discussion profonde entre le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue égyptien. Si Alger et Le Caire sont sur la même longueur d'onde, l'objectif des deux chefs d'État est de rallier les quelques pays encore hésitants pour faire barrage au péril qui guette l'UA. Le second thème à l'ordre du jour des discussions entre Tebboune et Sissi, portera sur la préparation du prochain Sommet arabe, prévu en Algérie. Dans un contexte régional difficile, l'Algérie mise sur ce rendez-vous pour rassembler une nation arabe disloquée.

Pas d'ingérence en Libye!
Les dossiers de la Palestine, de la Syrie et celui du Yémen, marqueront les débats durant ce sommet. Mais c'est la crise libyenne qui prendra la part du lion. Dans ce contexte, les consultations entre l'Algérie et l'Égypte sur la question libyenne se poursuivent depuis le début de la crise. Les deux pays qui partagent chacun des milliers de kilomètres de frontières oeuvrent à trouver une solution politique inter-libyenne qui conduise à une sortie de la phase de transition et à l'élection d'une direction légitime. Une élection qui préserve la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye, en la mettant à l'abri de toute ingérence étrangère. En plus de tous ces dossiers cruciaux, les deux présidents Tebboune et Sissi, aborderont les relations bilatérales marquées par la coordination et la concertation. Les rapports entre les deux pays sont un modèle de coopération et de solidarité entre les pays arabes et africains. En témoignent d'ailleurs, les contacts permanents entre les dirigeants des deux pays. Les relations algéro-égyptiennes connaissent une dynamique à la faveur des échanges de visites entre responsables des deux pays, la plus récente étant celle effectuée, la semaine dernière, en Égypte par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, en qualité d'Envoyé personnel du président de la République. Auparavant, le général de corps d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), s'était également rendu au Caire, en qualité de représentant du président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour prendre part au 2e Salon de défense «EDEX-2021».Cette visite de deux jours permettra également de relancer les investissements entre les deux pays. Ces dernières années, des échanges ont dépassé les 747 millions de dollars en 2020, selon les chiffres avancés par le ministère du Commerce.

Message de Tebboune à l'émir du Qatar

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message écrit à l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani. C'est ce que révèle un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Qatar qui précise que le message a trait aux relations bilatérales et les moyens de leur renforcement. Selon la même source, le message a été transmis, hier, par l'ambassadeur d'Algérie à Doha, Mustapha Boutoura, au secrétaire général du ministère qatari des Affaires étrangères.

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