L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Mouvement de grève dans l’éducation

Vers un durcissement de la protesta?

La grève de 3 jours, prévue jusqu’à demain, dans le secteur de l’Education nationale, a été diversement suivie.

Quatorze syndicats de l'éducation sont sur le pied de guerre, depuis hier. Un mouvement de grève de trois jours qui «ne cessera qu'à la satisfaction des revendications», à en croire les déclarations de Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), l'une des organisations syndicales initiatrices de ce mouvement.
Le personnel de l'enseignement primaire a entamé, hier, une grève nationale qui durera jusqu'à demain. Son mot d'ordre a été diversement suivi, à travers le territoire national, affirment les initiateurs. Leur mouvement a été ponctué par des sit-in et des rassemblements devant les différentes directions de l'éducation de wilayas.
La grève est une réussite selon les syndicats. Parmi les syndicats figurent l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), le Conseil des enseignants des lycées d'Alger (Cele), et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest).
Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, nous a d'ailleurs déclaré que leur «mouvement de protestation a été largement suivi, et ce à travers le territoire national».
Pourtant, les enseignants du cycle secondaire étaient nombreux à rester «insensibles» à l'appel à la grève lancé par cette organisation syndicale.
Chose reconnue par Boualem Amoura, qui nous a affirmé qu'il y a lieu de noter que «le nombre d'enseignants grévistes exerçant dans les collèges et les écoles primaires, était beaucoup plus important que celui constaté dans les lycées». Notre interlocuteur affirme que «le mot d'ordre a eu un suivi de 75%».
La grève a été donc diversement suivie.
Elle s'est fait sentir à Mostaganem et Bouira, affirment nos sources.
Le président du Satef n'écarte pas un «durcissement» de ce mouvement de protestation, en recourant à d'autres options pour faire aboutir leurs droits.
«Rien n'a été encore décidé, mais le ton et la mobilisation pourraient se durcir la semaine prochaine,», a-t-il ajouté.
«Nous n'allons pas en rester là, nous sommes dans l'obligation d'aller par étapes. On se réunira après l'Aïd afin de discuter de la suite des événements, notamment du durcissement du mouvement», nous a-t-il confié.
Cela avant de souligner qu'«un dialogue sérieux doit s'ouvrir». L'interlocuteur a également ajouté que «les protestataires attendent la mise en oeuvre par le gouvernement et le ministre, des orientations présidentielles».
«Ils sont déterminés», a-t-il poursuivi «à aller jusqu'au bout afin de faire valoir leurs droits.»
Les protestataires réclament en tête, l'amélioration de leur pouvoir d'achat par une revalorisation salariale. Ils revendiquent la révision complète du système d'indemnisation, le rétablissement du droit à la retraite sans condition d'âge. La titularisation des travailleurs des corps communs est une autre revendication. Les enseignants grévistes sont revenus à la charge après l'échec des négociations avec la tutelle, engagées vendredi dernier.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours