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SITUATION SÉCURITAIRE EN ALGÉRIE

Washington recommande la prudence à ses ressortissants

Les Etats-Unis continuent à classer l’Algérie dans la catégorie des pays «<I>à risques réduits</I>».

Washington a fermement recommandé à ses ressortissants, via son ambassade, de faire preuve de «prudence», en même temps qu´elle relève «l´amélioration de la situation sécuritaire» dans le pays, souligne un avis du département d´Etat destiné aux Américains vivant ou se rendant en Algérie. «L´environnement en matière de sécurité reste dangereux, spécialement dans les régions sahariennes», note encore l´avis. «Toutefois, la situation s´est améliorée», poursuit le communiqué, qui indique que l´ambassade américaine à Alger «levait graduellement les restrictions» imposées à son personnel. «Au cours des derniers mois, la ville d´Alger et ses faubourgs ont enregistré une baisse du nombre d´incidents liés au terrorisme», souligne le département d´Etat. Néanmoins, «il y a toujours des inquiétudes en matière de sécurité», note le texte qui relève que «des attentats terroristes menés au hasard peuvent toujours survenir dans des zones rurales et éloignées, dans les moyens de transport en dehors des grandes villes et dans certaines parties du pays la nuit». Des rapports confidentiels américains antérieurs avaient noté que la neutralisation du chef du Gspc, Nabil Sahraoui et la capture d´Abderrezak le Para, devaient conduire à une nette amélioration de la situation sécuritaire en Algérie, mais précisaient aussi que l´avis «contre les ressortissants étrangers vivant en Algérie», lancé dernièrement par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat en début du mois de juin dernier devait être pris avec le plus grand sérieux.
En fin de semaine, deux gendarmes avaient été tués par le Gspc dans un faux barrage dressé sur la route nationale 5 reliant Alger à l´Est algérien, près de la localité d´Ahnif, dans la région de Bouira. L´attentat perpétré contre la centrale électrique d´El Hamma, en plein Alger, avait été qualifié de «démonstration de force» par le Gspc, et à laquelle a répondu la neutralisation de deux membres d´une cellule algéroise du Gspc dans la ville de Chéraga, à la périphérie d´Alger.
Depuis, on assiste à un maillage sécuritaire plus rigoureux de toutes les artères de la capitale.

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