TRAFIC DE FAUSSE MONNAIE
Deux Africains arrêtés à Rouiba
La wilaya, qui profite du plan d’aide à la relance, a initié de nombreux chantiers plus importants les uns que les autres.
L´immigration clandestine continue de donner du fil à retordre aux services de sécurité algériens, contraints de se livrer à un véritable jeu du chat et de la souris. Encore une fois, deux ressortissants africains, dont on ignore encore la nationalité, ont été interpellés, la semaine écoulée, dans la commune de Rouiba, par les services de la police judiciaire pour trafic de fausse monnaie.
Selon une source sécuritaire, les deux faux-monnayeurs, mis sous mandat de dépôt, s´apprêtaient à mettre en circulation des faux billets en euro, en recevant en contrepartie l´équivalent en vraie monnaie algérienne. Notre source nous fera savoir, en outre, que les deux trafiquants produisaient des faux billets à l´aide de la cire associée à du dentifrice (sic).
En revanche, la méthode utilisée pour «usiner» des billets de 50 ou 100 euros sera explicitée lors de la conférence de presse d´aujourd´hui.
Ainsi, la vigilance des services de sécurité a pu éviter au citoyen algérien d´être victime d´une énième tentative d´escroquerie. Laquelle vigilance qui se veut, insiste-t-on, infaillible s´agissant justement du mouvement des populations africaines, qui font des grandes villes côtières des rampes de lancement vers l´Europe.
Pour amasser le maximum de fonds leur permettant d´atteindre leurs objectifs, ils n´hésitent pas, au cours de leur séjour en Algérie, à se livrer à des méthodes peu orthodoxes pour soutirer de l´argent aux citoyens algériens.
L´affaire du commerçant de Chéraga à qui deux Africains ont tenté de soutirer un peu plus de 500 millions de centimes avant qu´ils ne soient mis hors d´état de nuire par la police, est un exemple on ne peut plus édifiant.