TAGHZUT
Les villageois fustigent le maire
Les villageois de Taghzut de la commune de Béjaïa ont rendu publique une déclaration à propos de la situation qui prévaut dans la cité. L´association, qui s´exprimait en leur nom, estimait l´avoir écrite «la mort dans l´âme». Dans ce document, les rédacteurs font état d´un certain nombre d´insuffisances dont ils disent avoir fait part à l´APC à travers de nombreuses correspondances, pour la sensibiliser à la cause des villageois. «Nos efforts se sont avérés vains car le maire n´a pas daigné répondre à nos lettres», écrivent les membres de l´association avant de détailler les insuffisances et les préoccupations. Une antenne communale, une antenne de soins, un forage, du gaz de ville sont, entre autres, des projets d´utilité publique dont devait bénéficier le village Taghzut, mais qui «sont renvoyés aux calendes grecques», se désolent les rédacteurs. «Le logement rural, l´autoconstruction et la relance de la régie communale de transport de voyageurs, promis par le P/APC, n´ont pas été concrétisés», regrette l´association. «Sur les 16 candidats à l´autoconstruction proposés par l´association, deux seulement ont été retenus», soulignent les membres de l´association dans le même document, pour mieux étayer leurs dires. «Nos démarches sont restées lettre morte», soutenait le président de l´association, M.Bouchara. «L´éthique veut que tout contrat soit honoré», lit-on dans la déclaration, reprochant au maire de Béjaïa de «faire plus dans la politique que dans la gestion du quotidien des citoyens». En conclusion, les rédacteurs dénoncent «de la façon la plus énergique, la manière de procéder des élus de la commune de Béjaïa», manière qui s´illus-tre par «un silence coupable et un laxisme sans pareil», précisent-ils encore.
