L'Expression

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SAHARIDJ

«L’hibernation»

Issue du découpage adminsitratif de 1984 et ayant une densité démographique importante, cette commune bute sur une crise multiforme. Néanmoins, l’esquisse d’une sortie de crise et les prémices d’un changement se dessinent à l’horizon, augurant de lendemains meilleurs.

La décennie sanglante marquée par le terrorisme intégriste a eu un impact néfaste sur le développement de la commune. En effet, plusieurs projets initiés par les autorités locales sont tombés à l´eau à cause de l´insécurité et du diktat de l´hydre intégriste.
A titre d´exemple, l´ouverture de la RN.30 dont les travaux furent à chaque fois avorté par les actes de sabotage signés par les terroristes, qui ont à maintes reprises réduit en cendres les engins qui travaillaient sur ledit chantier à Tizi N´koulal, le col qui donne sur l´autre versant du Djurdjura. A relever que les autorités locales (wilaya) ont ouvert officiellement cette route tout en confiant les travaux d´achèvement à la SNTP qui procédera au goudronnage. Maintenant, que le terrorisme est vaincu, rien ne saurait justifier le phénomène des projets qui tombent à l´eau à mi-chemin, dira un octogénaire et de poursuivre: «Dieu merci, les signes émis par les autorités quant à leur volonté de donner un coup de starter aux projets d´exploitation des points d´eaux (fontaines) dénote la bonne volonté de mettre fin au calvaire de plusieurs bourgades qui, pour s´approvisionner en AEP, font usage de citernes alors que des fontaines intarissables existent.» Par ailleurs, il est à relever que les hameaux d´Ath Oulbane, Ahrik, Ath Ali Outhmim, furent naguère contraints à l´exode en quête d´un peu de sécurité aux abords de la municipalité. Les autorités locales ont tout fait pour inciter les gens à retourner dans ces bourgades, et nonobstant la paix retrouvée, la peur et l´horreur hantent toujours ces «douars». L´ex-wali de Bouira a même promis des matériaux de construction pour 30 logements, mais la promesse n´est pas encore honorée, atteste-t-on. A rappeler que le traumatisme de Thadarth est indélébile. En 1998, les fous d´Allah ont passé à l´arme blanche trois paisibles citoyens. Une année après, la bête immonde a récidivé en tuant lâchement un honnête commerçant (B.O.) pour avoir été un serviteur de la garde communale. Mais aujourd´hui, dira un sénile, la concorde civile est d´un apport primordial ayant isolé les irréductibles terroristes. Pour preuve, la repentance de trois ex-terroristes de Saharidj a permis un retour sûr à la vie normale. Quant aux sinistres Amzal, Habat et consorts, leur force de nuire est nulle, et tant que l´aubaine de la concorde civile est toujours de mise, ils n´ont pas à temporiser, dira un étudiant car la clémence (rahma) a ses limites.
En somme, maintenant que la tumeur du terrorisme est extirpée, la commune doit aller de l´avant en multipliant les efforts et en levant les contraintes bureaucratiques devant les citoyens. L´ouverture de la RN.30 permettra le désenclavement de la région.
En outre, l´activité commerciale et touristique importante, et les sites touristiques de Tikjda, Asoual, Thalarana ressusciteront après une hibernation qui n´a que trop duré.

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