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FERAOUN

Une famille s’oppose à la construction d’un lycée

Depuis le 14 du mois courant, huit membres de la famille Izem occupent le hall du siège de l´APC de Feraoun dans la wilaya de Béjaïa. Ils observent une grève de la faim. Les grévistes, soutenus par le reste de la famille, ne veulent rien entendre si ce n´est la levée des sanctions judiciaires prononcées à leur encontre. Pour s´être opposé à la réalisation d´un projet de lycée sur leurs propres terres, ils ont été poursuivis en justice par le maire de la commune. Deux des membres ont été condamnés à 6 mois et 3 mois de prison ferme. Les grévistes de la faim, qui entament leur deuxième semaine de grève, se disent déterminés à poursuivre leur action jusqu´à satisfaction de leurs revendications. Outre l´annulation des poursuites judiciaires et les sanctions prononcées, la famille Izem réclame la restitution d´un terrain à Ighil Ouzemour, choisi par la municipalité pour bâtir un lycée. Une commission de wilaya de Béjaïa s´est rendue à Feraoun dans la journée d´avant-hier, soit cinq jours après le lancement de la grève pour tenter de mettre fin à la crise qui secoue cette municipalité. Tout le monde a campé sur sa position. Résultat des courses, la commission de wilaya est repartie bredouille. Elle n´a pas convaincu les grévistes de la faim de surseoir à leur action. Le chargé du cabinet du wali et le responsable des domaines se sont entretenus avec les grévistes sans pour autant trouver une solution mettant un terme à l´ultime recours dans un premier temps, mais aussi à solutionner le conflit par la suite. Le maire de la commune de Feraoun expliquait que «les pourparlers n´ont pas abouti au dénouement du problème». Les grévistes sont, encore une fois, incriminés dans cet échec. Le doigt accusateur est pointé sur eux. «Ils ont fait preuve d´entêtement en exigeant l´annulation par écrit des poursuites judiciaires qui les attendent». Une exigence pour laquelle personne n´est en mesure de s´engager. L´extinction des sanctions judiciaires n´est pas du ressort des membres de la commission, encore moins du maire. C´est aux autorités judiciaires de trancher sur cette question de laquelle peut découler un début de dénouement. Les membres de la famille Izem dénoncent ce qu´ils ont qualifié de «provocation» mais aussi le fait «d´être traînés devant les tribunaux».
Il y a lieu de noter qu´une enquête commodo-incomodo est ouverte jusqu´au 4 avril pour permettre aux habitants de la commune de s´exprimer sur cette question et tout ce qui en a trait.

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