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Assemblée populaire communale de Béjaïa

L’opposition sort de sa réserve

Elle enfonce le maire par intérim, pointant du doigt la complicité du SG de la commune dans ce dysfonctionnement interminable.

Le dysfonctionnement de l'APC, le relogement des sinistrés, l'Epic et le
désaccord avec le maire par intérim ont été au centre d'une conférence de presse animée, hier, au siège du RCD par l'opposition, majoritaire, au sein de l'Assemblée populaire communale de Béjaïa.
Les quatre conférenciers ont, tout à tour développé la situation que vit l'A.P.C. communale de Béjaïa, qui, pour ce dernier mandat a vu près de la moitié de ses élus poursuivis ou condamnés par la justice et vit une crise persistante qui va d'un épisode à un autre, dans un feuilleton qui défraye la chronique régulièrement.
Le dernier fait saillant, qui a motivé cette sortie médiatique, a eu lieu le 21 du mois en cours, lorsque suivant «un subterfuge», pour reprendre les propos d'un élu, l'un des partisans du maire par intérim, a fomenté un coup pour empêcher l'élu Boualem Chouali, détenteur d'une procuration, d'accéder à la salle de réunion pour assister à la session convoquée le jour même avec pour objectif de réduire le nombre d'élus opposants et faire ainsi voter le budget primitif (BP) 2021. Il aura fallu l'intervention de ses pairs pour finalement rejoindre la salle des délibérations afin de juste assister à la levée de l'une des séances, qui, selon les propos du conférencier, «n'aurait jamais dû être ouverte, sans la vérification du quorum». Un rôle qui échoit au secrétaire général, qui a été, hier, montré du doigt à plusieurs reprises par les quatre conférenciers, l'accusant de tous les maux que vit la collectivité locale.
Pour expliquer les tenants et les aboutissants du dernier dérapage survenu à l'ouverture de la dernière séance de l'Assemblée populaire communale, qui devait être consacrée, en priorité, à l'adoption du BP 2021, dont « le retard incombe à la seule responsabilité du président par intérim», les conférenciers soulignent que « l'élu Boualem Chouali (Ensemble pour Bougie» a été empêché par des personnes spécialement chargées de cette mission qui exige une enquête pour en déterminer les dessous et d'ailleurs, ajoute-t-on, une plainte a été déposée» pour agression contre l'élu en question et Nordine Djoulane de la liste «Debout Béjaïa».
Al'interieur de la salle «un autre élu Bouledjloud Abdelkrim, proche du maire par intérim, s'est rendu coupable d'une agression à l'endroit de deux autres élus. «S'étant aperçu de sa position minoritaire, le président par intérim a décidé de lever la séance», explique Chouali, qui représente» deux voix au sein de cette Assemblée avec la procuration d'un autre élu.
Rachid Manouri du RCD et Djama Nassim «Debout Béjaïa» ont, tour à tour, relaté «les errements» d'un exécutif durant la catastrophe survenue le 28 mars dernier. Le relogement des sinistrés, le retard accusé dans la convocation d'une session extraordinaire, l'habitat précaire, la gestion unilatérale, tout y est pour accabler un P/APC par intérim qui se trouve aujourd'hui à gérer une Assemblée avec uniquement trois de ses colistiers du FFS et huit élus du FLN, regrettent, les conférenciers, qui interpellent le wali pour «appliquer les articles 102, 185 et 186 relatifs à la convocation d'une assemblée générale extraordinaire pour l'adoption du BP»
Entre une majorité d'élus et l'exécutif par intérim, le torchon brûle interminablement pour se traduire par l'avortement de toutes les tentatives. Une opposition majoritaire qui argue la «violation totale du Code communal», pointant du doigt le secrétaire général de la commune «censé être le garant de la réglementation et du respect de la loi», Depuis la nomination de l'actuel président de l'APC par intérim, Abdenour Tafoukt (FFS), en remplacement de Aziz Merzougui également FFS, suite à une suspension par le wali, pour cause de «démêlés» avec la justice, soit le 29 novembre 2020, aucune session de l'Assemblée n'a été tenue et ce n'est pas faute d'insistance de l'opposition, qui en a fait la demande à deux reprises, notamment à la faveur du tremblement de terre qui a frappé, en mars dernier, la région, mais également devant l'urgence de l'adoption du budget primitif 2021. L'opposition se lave les mains du retard dans l'adoption du budget primitif 2021, qu'elle impute au P/APC.

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