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Le printemps s’installe en Kabylie

Place aux beaux jours

Un soleil radieux a brillé, hier, sur la Kabylie, suffisamment pour quitter son chez soi, pour une balade en pleine nature. C’est la période par excellence de la flânerie.

Hier, les espaces verts et les montagnes ont vu leur fréquentation quadrupler à la faveur de l'apparition du soleil, après quelques journée pluvieuses. Profitant du week-end et du mois de jeûne, ils étaient nombreux à avoir cette idée géniale de se rendre pour une promenade entre amis ou en famille, histoire d'échapper aux bruits infernaux de la ville, avec ses encombrements encore plus intenses en ce mois sacré. Le Lac noir, le mont de Gouraya, les abords des Routes nationales ont connu, hier, une animation particulière. À la verdure printanière s'est joint un soleil tout aussi printanier pour la journée, qui n'existe qu'en Kabylie. Les neiges, plus ou moins abondantes du mois de février, ne sont plus là. Sur les sommets de la Kabylie, encore enneigés, le manteau blanc laisse place à une verdure parsemée de fleurs sauvages aux couleurs chatoyantes. La Kabylie change de look, épousant celle de la conjoncture printanière. C'est le cycle du renouveau qui est au rendez-vous. Même la joie y est, avec les chants des oiseaux qui adoucissent les coeurs dès le réveil du matin. C'est aussi la période des températures variables. Ca monte, ça descend. Ce sont les quatre saisons en une journée. « C'est la période de l'année que j'aime le plus», soutient Salim qui, avec son épouse, n'a pas hésité, dès le lever du jour, à prendre la décision de partir sur le mont d'Akfadou. Comme lui, ce couple d'El Kseur, Karim, son épouse et leurs deux enfants, espéraient trouver encore un peu de neige à Tikdjda, juste pour le plaisir des yeux. «En prenant connaissant de la météo, jeudi soir, je me suis précipité pour préparer le repas du ftor (rupture du jeûne) pour profiter en maximum de notre journée d'escapade», explique l'épouse de Karim. La couple peut se permettre d'arriver juste le temps de chauffer le déjeuner de la rupture du jeûne, hier. Le printemps en Kabylie est unique depuis le nuit des temps. Du temps où la paysannerie faisait l'économie locale, les villageois savaient parer à toute éventualité. Les caprices de la nature sont d'ordre royal. C'est comme si la pluie arrivait pour laver ce manteau de verdure et faire de la nature une beauté à couper le souffle. C'est tellement beau. Et l'on se met à espérer. Suivant une série de rituels qui, aujourd'hui, disparaissent peu à peu, on sème l'espoir.. Il faut dire que les contraintes et la rudesse des hivers en Kabylie font que le printemps est célébré d'une fort belle manière. C'est comme si l'homme se libérait pour plonger dans une nature qui apporte ses félicités. Ça ne passe pas inaperçue. Selon les traditions locales, les villageoises et les villageois quittent leurs demeures pour les champs et les forêts. On y cueille des plantes comestibles aux vertus dépuratives, on respire l'air pur, le tout dans une ambiance festive et conviviale. La verdure couvre la Kabylie. Les couleurs, principalement le bleu, le rouge, le vert et le jaune, annonciateurs de l'été, s'invitent pour compléter le tableau. Cela continue encore aujourd'hui, mais différemment. Même si de nos jours, la paysannerie se fait rare. La modernité arrive pour accomplir les mêmes gestes.

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