L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les enfants de Ghaza

Toutes les guerres ont leur macabre bilan de morts, de blessés et de destructions. Celui des bombardements sans discernement commis par l’armée sioniste sur Ghaza avec ses 5 000 morts fait figure de génocide. Ces morts, dénombrés par milliers, paraîtront trop abstraits, si l’on s’inscrivait dans la logique d’un conflit armé. Il faudrait parler plutôt des
1 524 enfants, de 1 000 femmes et des centaines de personnes âgées. Souvent, pour décrire l’horreur vécue quotidiennement par les enfants de Ghaza, les mots viennent à manquer. Il y a quelques jours, huit enfants d’une famille de dix membres ont été tués dans un bombardement. Les petits corps sont alignés sur le sol de la morgue de Khan Younès. Ils appartiennent au clan familial al-Bakri, selon des secouristes et des témoins. À l’hôpital européen, sept dépouilles d’enfants ont été déposées dans des couvertures mortuaires blanches, sur le point d’être refermées sur leurs visages ensanglantés, innocents. Les mêmes horreurs, les mêmes drames sont répétés chaque jour. Ces enfants, qui devraient être protégés au lieu de subir ces actes indicibles, endurent des souffrances insoutenables et leurs rêves d’avenir sont étouffés par l’obscurité de la cruauté sioniste.
L’Unicef a appelé à une cessation immédiate des hostilités pour protéger les enfants et permettre un accès sûr et rapide à l’aide humanitaire. Catherine Russell, directrice générale de l’Unicef France, a souligné que les attaques contre les populations civiles et les infrastructures, telles que les hôpitaux, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement. Face au drame, la même organisation est allée jusqu’à exiger « une pause » humanitaire immédiate et un accès sécurisé afin de mettre en place des services vitaux pour les enfants et d’en assurer la continuité. Ni les avertissements régionaux et internationaux concernant cette catastrophe humanitaire ni les crises de détresse des populations civiles n’ont d’ effet sur ce nouvel holocauste mené par les Israéliens. En la matière, l’entité sioniste a fait pire que les nazis. Depuis environ deux semaines, la furie des bombardements intensifs et sans discernement continue de s’abattre sur Ghaza, faisant des milliers de morts et de blessés civils et coupant les approvisionnements en nourriture, en médicaments et en eau. L’attaque, récemment, de l’hôpital d’Al Ahli illustre l’impact meurtrier de cette guerre sur les familles. Les images effroyables et les récits poignants sont sans équivoque : des enfants déchiquetés, d’autres blessés et traumatisés. Rien ne justifie le meurtre des enfants et des populations civiles. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours