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CONFLIT EN AFGHANISTAN

Biden: il est trop tôt pour parler d’échec

M.Biden a également cité le fait que le président Obama a triplé la présence militaire américaine en Afghanistan depuis sa prise de fonction, en janvier 2009, la portant à 100.000 soldats actuellement.

L´action de la coalition emmenée par les Etats-Unis dans le conflit afghan continue d´être prometteuse, et il est trop tôt pour la qualifier d´échec, a déclaré lundi soir le vice-président américain Joe Biden devant des anciens combattants. Quant à la date de juillet 2011 fixée pour le début du retrait des troupes, elle ne signifie pas que les Etats-Unis vont quitter le pays, mais simplement que les rênes seront progressivement confiées aux forces de sécurité afghanes, a ajouté M.Biden dans une allocution prononcée devant les Vétérans des guerres étrangères à Indianapolis (Indiana, nord). «Donc, les gars, ne croyez pas aux propos disant ´nous avons échoué en Afghanistan´´. Nous venons juste de démarrer avec le bon général et le bon nombre de soldats pour atteindre nos objectifs», a déclaré M.Biden, faisant référence au nouveau commandant américain des forces internationales en Afghanistan, le général David Petraeus. M.Biden a également cité le fait que le président américain Barack Obama a triplé la présence militaire américaine en Afghanistan depuis sa prise de fonction en janvier 2009, la portant à 100.000 soldats actuellement. Grâce à cette présence renforcée, les Etats-Unis «font des progrès notables» dans leur objectif de défaire et démanteler le réseau Al Qaîda en Afghanistan, a-t-il assuré.
Evoquant la date de juillet 2011 pour un début de retrait, M.Biden a expliqué qu´il était nécessaire de fixer un délai pour que les dirigeants afghans se tiennent prêts à prendre le relais en matière de sécurité. La date de juillet 2011 pour un début de retrait d´Afghanistan fait l´objet de controverses et de confusion ces derniers temps.
Le ministre américain de la Défense, Robert Gates, a affirmé récemment qu´elle était gravée dans le marbre tandis que le général Petraeus disait envisager de recommander une autre date en fonction de la situation sur le terrain. Par ailleurs, M.Biden a minimisé l´influence exercée en Irak par l´Iran voisin, répondant indirectement aux inquiétudes exprimées par des responsables américains et des membres du Congrès à ce sujet. «L´influence iranienne en Irak est minime. Elle a été grandement exagérée», a-t-il dit. «Le gouvernement iranien a dépensé plus de 100 millions de dollars pour tenter d´influencer l´issue des dernières élections» en Irak en mars et «il a lamentablement échoué», a ajouté M.Biden. «Les Irakiens ont voté pour les candidats de leur choix, dont aucun, j´insiste, aucun n´était le choix de l´Iran», a-t-il dit. M.Biden s´est montré optimiste quand à la formation d´un gouvernement irakien, toujours dans l´impasse après les élections générales du 7 mars. «Ce processus peut être parfois frustrant et il y a des hauts et des bas, mais (...) j´ai une confiance absolue dans le fait que l´Irak formera un gouvernement capable de gérer les affaires du pays», a-t-il dit. M.Biden a aussi répondu aux critiques qui avaient mis en garde les Etats-Unis concernant les conséquences d´un retrait.
«Certains avaient dit que notre retrait apportera plus de violence. Ils avaient tort, car les Irakiens sont prêts à prendre les commandes», a-t-il affirmé, soulignant que le niveau de violence était plus bas qu´il y a quatre ans. La dernière brigade de combat américaine s´est retirée d´Irak la semaine dernière.

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