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Efforts internationaux pour envoyer de l'aide malgré le blocus sioniste

Ghaza en proie à la famine

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) Philippe Lazzarini a dénoncé une «guerre contre les enfants», en affirmant que plus d'enfants ont été tués à Ghaza en quatre mois d'agression criminelle sioniste qu'en quatre ans de conflits à travers le monde.

La communauté internationale cherche à diversifier les voies pour acheminer des aides vitales à la population de Ghaza au bord de la famine et bombardée sans cesse par l'armée sioniste, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dénonçant l'utilisation de la faim «comme arme de guerre». Ces dernières 24 heures, au moins 88 personnes sont tombées en martyrs dans les bombardements israéliens qui ont touché notamment le sud de la bande de Ghaza dévastée et assiégée depuis le 9 octobre, a indiqué hier le ministère de la Santé palestinien. Au sixième mois de l'agression barbare sioniste contre la population civile, le bilan humain ne cesse de s'alourdir à Ghaza avec 31.272 martyrs,en majorité des enfants et des femmes, depuis le 7 octobre selon le même ministère, et la situation humanitaire ne cesse d'empirer, l'ONU redoutant «une famine généralisée». Sans trêve à l'horizon et alors que les aides par voie terrestre sous contrôle sioniste n'entrent qu'au compte-gouttes à Ghaza, plusieurs pays ainsi que l'Union européenne ont décidé des voies alternatives, par mer et air.
Un premier bateau chargé de 200 tonnes de vivres a quitté mardi le port chypriote de Larnaca pour Ghaza, empruntant un couloir mis en place par l'UE et plusieurs pays. Ce bateau de l'ONG espagnole Open Arms qui évolue à très petite vitesse se trouvait hier à environ 260 km de Ghaza, selon le site Vessel Finder. Chypre, distante d'environ 370 km des côtes du territoire palestinien, a annoncé préparer un deuxième chargement, «bien plus grand». Quatre bateaux de l'armée américaine ont eux quitté les Etats-Unis avec une centaine de soldats et l'équipement nécessaire à la construction d'une jetée et d'un quai à Ghaza pour l'acheminement prétendu de «l'aide d'humanitaire». Le voyage doit prendre 30 jours environ et l'installation sera prête «d'ici 60 jours», selon les autorités américaines. Depuis une dizaine de jours, plusieurs pays arabes et occidentaux parachutent quotidiennement des repas et des aides médicales sur la bande de Ghaza surtout le nord où la situation est particulièrement désespérée. Mais les envois par mer ou les parachutages ne peuvent se substituer à la voie terrestre, martèle l'ONU.»Quand nous étudions les voies alternatives pour apporter de l'aide, par la mer ou par les airs, nous devons nous rappeler que nous devons le faire parce que la voie terrestre habituelle est fermée», a dit Josep Borrell.»Et le fait d'affamer la population est utilisé comme une arme de guerre», a-t-il déploré. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 27 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation, en majorité des enfants, dans la bande de Ghaza, déjà soumise à un blocus israélien total depuis 2007.
Le PAM estime qu'il faut 300 camions d'aide alimentaire par jour pour répondre aux besoins immenses des quelque 2,4 millions d'habitants dont la grande majorité est menacée de famine d'après l'ONU. Depuis le début de l'agression criminelle sioniste, l'aide est censée entrer dans Ghaza via deux terminaux, venant d'Egypte qui garde sa frontière fermée avec le territoire palestinien. Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) Philippe Lazzarini a dénoncé une «guerre contre les enfants», en affirmant que plus d'enfants ont été tués à Ghaza en quatre mois d'agression criminelle sioniste qu'en quatre ans de conflits à travers le monde. Face à l'intransigeance du Premier ministre sioniste qui poursuit l'agression barbare pour échapper à la justice, les pays médiateurs -Etats-Unis, Qatar, Egypte- n'arrivent pas à arracher un accord de trêve accompagné de libérations d'otages, qui était espéré pendant le mois de jeûne musulman du Ramadhan qui a débuté cette semaine.»Nous ne sommes pas près d'un accord», a dit le Qatar. A la frontière israélo-libanaise, les violences ne connaissent aucun répit.
Hier, le Hamas a annoncé la mort d'un membre de sa branche armée, Hadi Moustapha, dans une frappe sioniste contre une voiture dans le sud du Liban dans laquelle une autre personne a péri.

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