L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Elles entravent le développement du continent

L’UA s’inquiète des menaces sécuritaires

Réuni samedi dernier pour un examen de la situation qui prévaut dans l’Est de la RDCongo où des combats meurtriers ont lieu presque chaque jour, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a tenu à faire part de sa « profonde inquiétude » face aux multiples menaces sécuritaires qui secouent plusieurs régions du continent et, notamment le Sahel. Conscient que ces menaces représentent un grave danger non seulement pour la sécurité et la stabilité des pays en proie à des attaques persistantes mais aussi pour le développement socio-économique de l’Afrique, le CPS a souligné que l’ampleur du fléau est telle que l’Union africaine ne saurait demeurer sans une mobilisation volontariste pour le contrecarrer. Les 55 pays membres de l’organisation continentale sont ainsi appelés à agir avec détermination pour concrétiser l’Agenda 2063 qui englobe toutes les ambitions d’une Afrique engagée dans un effort sans précédent pour rattraper le retard économique sur une période de 50 ans. Mais pour cela, rappelle le CPS, il importe de travailler à la concrétisation du programme « Faire taire les armes en Afrique » dont l’agenda porte jusqu’en 2030. Au cours du dernier sommet de l’UA, à Addis Abeba, en Ethiopie, une promesse a été scellée par l’ensemble des pays membres selon laquelle les dirigeants africains entendent œuvrer à l’avènement d’une Afrique sans le moindre conflit. Car c’est sur cette base et sur des fondations fécondes de la paix que le processus de développement pourra germer et apporter ses fruits aux générations futures auxquelles l’UA n’entend pas léguer le fardeau des conflits meurtriers et de l’instabilité chronique. Il ne se passe pas un seul jour sans que le continent ne soit endeuillé par des attaques terroristes, comme dans la région sahélienne où la prolifération des groupes extrémistes s’est greffée sur des activités criminelles multiples, dans les zones périphériques (Nigeria, Cameroun) du lac Tchad, en Somalie où les Shebab sèment la terreur et vont jusqu’à menacer le Kenya, ou en RDC.
L’Algérie qui dispose d’une indéniable expertise en matière de lutte contre le fléau, acquise dans des circonstances douloureuses, porte l’aspiration du continent à cet égard, et ne ménage aucun effort afin de concrétiser les objectifs fixés par les derniers sommets de l’UA. Des signes encourageants existent qu’il convient d’exploiter comme l’annonce, hier, d’une porte ouverte à une prochaine rencontre entre les président congolais et rwandais pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon la déclaration du ministre des Affaires étrangères angolais à l’issue d’un sommet à Luanda. Le fait est que sans une conjonction totale des moyens et des objectifs, l’Afrique aura encore du mal à se défaire de la menace, surtout si celle-ci est entretenue par des parties subversives pour des ambitions douteuses.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours