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Encore 100 personnes enlevées dans l’Etat de Kaduna

La situation s’aggrave au Nigeria

Pour les observateurs politiques nigérians et des experts de la sécurité, cette situation faite de vagues successives d’enlèvements « à grande échelle constitue un défi majeur pour le chef de l’Etat », surtout que ce dernier s’est engagé à éradiquer ce phénomène des enlèvements qui connaît de plus en plus de l’ampleur et de la violence.

Plus de 100 personnes kidnappées dans le nord-ouest du Nigeria. Il s'agit d'une nouvelle vague d'enlèvements semant ainsi l'horreur et la peur chez les civils et les familles sans défense dans l'Etat de Kaduna.
Le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, avait promis aux populations qui subissent les fatras de cette situation insoutenable de mettre un terme à cette spirale d'insécurité qui connaît un regain massif et violent.
Les médias locaux de l'Etat de Kaduna ont souligné que «Ces nouveaux kidnappings dans l'Etat de Kaduna font suite à celui de plusieurs dizaines de personnes la semaine dernière dans le même district de Kajuru, ainsi qu'à celui début mars de plus de 250 élèves d'une école de uriga, à 150 kilomètres de Kajuru», et d'ajouter «Dans la nuit de dimanche à lundi, des hommes armés ont enlevé 87 personnes dans la localité de Kajuru Station, selon le président du gouvernement local, Ibrahim Gajere. «Ils sont allés chercher les gens chez eux sous la menace d'une arme», rappelle-t-on.
l'Etat de Kaduna avait connu récemment des attaques où il y a eu plus de 280 élèves enlevés par des hommes armés. Selon Sani Abdullahi, un enseignant qui a témoigné sur cedouloureux événement, a indiqué que «nous essayons de déterminer le nombre réel d'enfants enlevés, a l'école secondaire de Kuriga, 187 enfants sont portés disparus, tandis qu'à l'école primaire, 125 enfants étaient portés disparus, mais 25 sont revenus», a-t-il dit. Les médias locaux parlent de «gangs criminels qui procèdent souvent à des enlèvements massifs dans le nord-ouest du Nigeria, ciblant les écoles, les villages et les autoroutes où ils peuvent rapidement enlever un grand nombre de personnes en échange d'une rançon».
Pour rappel, au début du mois, «plus de 100 femmes et enfants ont été enlevés dans un camp de déplacés dans l'Etat du Borno (nord-ouest) par de présumés jihadistes. Puis des hommes armés ont enlevé plus de 250 élèves dans une école du village de Kuriga, situé à environ 150 kilomètres, ce qui constitue l'une des plus importantes attaques de ce type depuis des années», précise-t-on.
Pour les observateurs politiques nigérians et des experts de la sécurité, cette situation faite de vagues successives d'enlèvements «à grande échelle constitue un défi majeur pour le chef de l'Etat», surtout que ce dernier s'est engagé à éradiquer ce phénomène des enlèvements qui connaît de plus en plus de l'ampleur et de la violence. Pour Confidence MacHarry, de la société nigériane de conseil en gestion des risques SBM Intelligence, les causes de cette situation insoutenable et inqualifiable a poussé «les jeunes qui ne voient pas d'avenir au Nigeria, compte tenu de la situation économique désastreuse, se tournent vers le kidnapping pour obtenir une rançon comme moyen de subsistance», et d'ajouter Ainsi, au bout du compte, on en revient toujours à négocier en sous-main, à payer une rançon, à réduire la sécurité dans les écoles et, le plus souvent, le même cycle se répète», a-t-il expliqué. Il faut savoir que SBM Intelligence a déclaré avoir enregistré 4.777 personnes enlevées depuis l'entrée en fonction de M. Tinubu en mai 2023.
Ce chiffre effarant est appelé à connaître une hausse de par l'ampleur qui caractérise la série des attaques et d'enlèvements cers derniers temps.
Il faut rappeler aussi que la société civile nigériane a rappelé à travers une Déclaration exhortant le président nigérian de prendre ses responsabilités et user des prérogatives que lui confère la Constitution afin de mettre un terme à cette série de violence et d'enlèvements ciblant les civils dans plusieurs régions du pays. Dans ce sens, les représentants de la société civile ont énuméré une Déclaration où l'on signale que «Le gouvernement a continué à manquer à son devoir premier d'assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens, comme le stipule la section 14(2)(b) de la Constitution, et à son obligation d'appliquer et de respecter le droit à la vie de ses citoyens, conformément à l'article 33 de la Constitution», ont-ils indiqué.

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