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Tous les échantillons analysés sont non conformes à la législation algérienne

Arnaque sur le sel iodé

Il semble bien qu’il y ait des étiquetages frauduleux, les ministères de la Santé et du Commerce sont interpellés.

L'Association pour la protection et la promotion du consommateur et de son environnement (Apoce) affirme que les marques de sel de table commercialisées en Algérie ne correspondent pas aux niveaux d'iode recommandés.
L'Association a interpellé les ministères de la Santé et du Commerce, en octobre dernier, pour dénoncer cette situation s'appuyant sur les résultats de l'enquête qu'elle a menée ces derniers mois en analysant auprès du Centre technique d'analyses physiologiques et chimiques Crapc de Bousmaïl la teneur en iode dans les marques de sel les plus consommées sur le marché national. Les résultats obtenus démontrent qu'au moins une vingtaine de marques ne correspondaient pas aux normes, ce qui met en danger la santé des consommateurs en Algérie.
Selon le rapport des analyses du Centre «sur tous les échantillons analysés, la notion ‘‘sel iodé'' est bien mentionnée sur l'emballage (...) Trois des marques analysées, affichent 0 mg iode /kg de sel (...)Tous les échantillons analysés sont considérés comme non conformes à la législation algérienne (ou internationale) en vigueur», souligne le rapport d'analyse datant du mois d'août 2021. La révélation de l'Apoce est confortée par une thèse de l'université Mohamed Boudiaf de M'sila, publiée en 2019 et disponible par simple clic sur un moteur de recherche. L'étude a prouvé que «parmi le sel des 20 entreprises analysées, seulement deux échantillons de sel étaient conformes à la réglementation algérienne». Le sel iodé est un sel alimentaire enrichi en iode dont la carence peut entraîner la formation de goître, un retard de croissance et divers troubles mentaux. Beaucoup de sels ne présentent que de faibles taux naturels en iode, et les légumes ne peuvent alors pas s'en enrichir suffisamment. C'est pourquoi la législation de nombreux pays, dont l'Algérie, impose un ajout d'iode dans le sel en compensation. C'est le décret exécutif de 1990 qui rend obligatoire la vente du sel iodé avec une teneur qui ne doit pas être inférieure à 55 mg/kg ni supérieure à 85 g/kg.
L'arrêté interministériel d'octobre 2018 stipule, également, dans son article 5 que «le sel de qualité alimentaire doit être fortifié par l'iode».
Il semble bien qu'il y ait des étiquetages frauduleux, les ministères de la Santé et du Commerce sont interpellés.

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