L'Expression

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DEVELOPPEMENT A JIJEL

En attendant une relance salvatrice

qui bloque la relance du développement économique de cette riche wilaya ?

Certains naïfs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, parlent de concurrence déloyale de Skikda, Béjaïa, Mila et peut-être de la Tasmanie, qui veulent garder le monopole du commerce maritime.
Soit. Ce serait de bonne guerre si nos voisins skikdis se battaient pour le développement de leur wilaya. C´est aussi le cas des Hammadites, s´ils tapent fort sur la table, ils auront le plus grand nombre possible de projets de développement. Mais qu´ont fait les élus locaux pour débloquer la situation de cette wilaya, gâtée par la nature mais délaissée par ses propres fils?
Pourtant, le port de Djen-Djen, deuxième en Afrique par son envergure, est capable d´accueillir des navires de 12.000 tonnes. Ce dernier est le seul port en Algérie qui soit équipé de Roro (roll on roll off), système qui permet de charger et décharger la marchandise des bateaux avec aisance.
Malheureusement, celui-ci est rouillé depuis longtemps! En outre, Bellara, la zone franche et fraîche a été défrichée il y a belle lurette en engloutissant des milliards sans pourtant voir le jour. De son côté, la fameuse RN 77, un autre projet qui traîne, devant relier Jijel aux villes des Haut-Plateaux via Texenna n´en finit pas de connaître des déboires, du fait qu´elle traverse le village Texana. Faut-il alors déplacer la route ou bien déplacer le village?
Le développement tant attendu par les citoyens n´arrivent pas à prendre son envol en dépit des richesses naturelles que recèle la région. Les belles tomates, concombres, oignons, patates de Djimar ont fait pâlir d´envie Casanova (un opérateur économique français) et ses amis venus en visite de travail dans la région en 2001 pour étudier l´éventualité d´exportation de nos légumes vers l´Europe.
Le poisson meurt de vieillesse. C´est une vérité connue de tout le monde y compris des gens de la mer. Ces marins d´eau douce, sans formation ni matériel, essayent sans s´aventurer trop loin dans la mer, tant bien que mal d´attraper quelques sardines qu´ils vendent au prix de la crevette.
Le tourisme, l´autre créneau générateur d´emplois et de revenus, n´est guère mieux loti. Il se résume à quelques actions sporadiques. 120 km de côtes, 18 belles plages vierges et propres et pas un seul restaurant. Pas un seul hôtel. Pas une seule douche. Pas un seul parasol. Que des gargotes crasseuses et des vendeurs ambulants d´un semblant de pizzas pour intoxiquer les gentils touristes!
Jijel a tout mais n´a rien. Même Socrate y perdrait la tête!
Jijel, qui a enfanté El Mili, Aziz El Hadad, Ferhat Abbas et M. S. Benyahia n´arrive-t-elle plus à enfanter le Messie tant attendu qui lui insufflera ce souffle tant espéré par les riverains.

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