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Le record national du port de Béjaïa

En dépit des moyens mis en oeuvre, l’entreprise n’arrive pas à suivre le mouvement des navires qui débarquent, en moyenne, 25 à 30.000 tonnes/jour.

L´Office interprofessionnel des céréales (Oaic), a importé et fait transiter plus de 500.000 tonnes de blé tendre par le port de Béjaïa durant les huit premiers mois de 2008. Il s´agit là d´un record national pour cette infrastructure portuaire. L´Oaic prévoit un autre volume «record» d´ici à la fin de l´année.
L´Office a précisé s´attendre, en fin d´exercice, à un volume de 800.000 tonnes, un «record» pour l´entreprise qui a dû compenser le retrait des importateurs particuliers du créneau et faire face à l´exclusivité en la matière, notamment depuis la hausse des prix sur le marché mondial, a-t-on appris de sa direction de Béjaïa.
Ces quantités ont alimenté essentiellement les unités de transformation des wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou, M´Sila, Bordj Bou Arréridj, Sétif et Blida, a-t-on souligné, précisant que Béjaïa, qui regroupe 17 unités (minoterie, semoulerie) en consomme, à elle seule, quelque 59 tonnes/ mois.
Cette importation massive, visant à réguler le marché, rencontre cependant des contraintes d´enlèvement et d´évacuation depuis le port de Béjaïa vers chacune des destinations finales.
«Il y a une insuffisance de moyens d´évacuation. On n´arrive pas à trouver des camions disponibles et en nombre sur le marché», a déploré le directeur régional de l´Oaic, M.Oumammar.
L´entreprise, qui a dû suppléer le retrait des importateurs privés, notamment leurs moyens de distribution, met en oeuvre quotidiennement une flotte de 130 camions et un train de 10 wagons sans pour autant parvenir à suivre le mouvement des navires qui débarquent en moyenne 25 à 30.000 tonnes/jour, a-t-il expliqué, indiquant que, de ce fait, les moyens de stockage, entre autres un silo au port d´une capacité de 30.000 tonnes et un autre à Oued Ghir, pouvant contenir jusqu´à 12.000 tonnes, sont arrivés à leur limite.
«Depuis avril dernier, nous enregistrons tous les jours, un navire à quai et deux navires en rade», a relevé un responsable du port de Béjaïa, qui déplore les «à-coups financiers des séjours des navires au port, notamment leur impact, en terme de surestaries».
Pour y faire face, l´entreprise a pris des mesures afin de juguler ces flux. Outre la mise en place du système des trois shift, il est fait cas de l´accroissement du volume de la flotte, pouvant aller jusqu´à 200 engins et la mobilisation de nouveaux trains ainsi que de l´acquisition et l´installation sur le quai à céréales de trois nouveaux portiques prévus à moyenne échéance.
Actuellement, l´Oaic dispose d´un quai spécialisé au port, équipé d´aspirateurs et deux portiques sur rail.
Il y est traité et débarqué, par ses propres agents, quotidiennement, quelque 3000 à 4000 tonnes de blé tendre, soit, grosso modo, un navire de 25.000 tonnes tous les six jours.
A l´évidence, a précisé M.Oumammar, la tentation est grande de solliciter un deuxième quai et les moyens du port mais «on est dissuadé par les taxes de débarquement pratiquées de l´ordre de 45 DA la tonne. C´est trop cher pour nous», a-t-il déploré rassurant, cependant, que l´approvisionnement du marché «n´en est en aucun cas affecté». «Les quantités distribuées suffisent aisément» a-t-il affirmé.

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