Le fond a été atteint

Une exhibition indigne même de deux formations de l´élite. Ce «nul sur toute la ligne» déçut tout le monde, quand bien même le coach des «Sang et Or» déclarait en fin de partie «je félicite mes joueurs pour avoir appliqué mes consignes» alors qu´a contrario, celui des Pacistes, plus pratique, enchaînait «l´équipe du Paradou a été méconnaissable et empêchée du fait de l´agressivité antisportive de l´adversaire de jouer sous son vrai visage».
Sur le terrain des opérations, nous eûmes droit à tout sauf à une partie de football digne de ce nom.
Si du côté des camarades de Maïdi, l´on essayait de confectionner un tant soit peu quelques «mouvements footballistiques» sur la base d´un 5-3-2, du côté nahdiste, l´on faisait du n´importe quoi, sans schéma tactique clair, en se contentant de serrer l´adversaire de très près, la plupart du temps par un marquage individuel strict et viril, à la limite de la correction, comme l´attestent, les nombreux cartons jaunes distribués par l´arbitre, qui soit dit en passant, eut du mal à s´imposer et officier dans la «sérénité sportive» eu égard aux nombreux dépassements réglementaires des joueurs du NAHD, il est vrai sous pression, du fait de leur peu enviable position de désormais «second relégable».
Il faudrait également souligner l´absence de titulaires indiscutables chez les «Sang et Or» tels Ousserir, Alliche, Abdeslam, Mellouhi, Atafène... ,qui du coup, ont perdu leurs repères et le rôle confus de Gana, «milieu récupérateur, défenseur, organisateur ou même attaquant» et il est à l´origine du but de son équipe, lorsque son tir des 16 mères fut repoussé par Kermiche et repris victorieusement par Cheraïtia.
Sauf qu´il y a lieu de reconnaître qu´ils se sont dépensés sans compter, de façon malheureusement anarchique.
Du côté du PAC, l´on a tenté de contenir «cette furia husseindéenne, il est vrai désordonnée et floue tactiquement, et donc, l´on a pu développer le jeu habituel. Le mérite des camarades de Maïdi et d´avoir gardé leur sang-froid», et «de riposter» comme le souligne le coach Abdelaziz «au bon moment», et le but égalisateur de Djediat suite à un coup franc excentré des 35 mètres, exécuté superbement et où la balle lobe inévitablement Toual, mais reconnaît que ses poulains « ont tardé à réagir pour s´adapter au jeu décousu du NAHD».
Et ce, en attendant l´important rendez-vous de demain, face au CRB pour le NAHD, qui joue sa survie en division une, où Dan Anghelescu, dira que «l´on se tirera d´affaire et nous récupérons la plupart des absents d´aujourd´hui, dont certains il fallait les reposer» et face à l´USM Alger pour le PAC, où ce dernier abordera cette «difficile rencontre avec plus de sérénité, sans pression avec comme objectif de laver la défaite du match aller et surtout de ne pas être ridicule», souligne le coach Abdelaziz».