L'Expression

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MAHMOUD GUENDOUZ À L’EXPRESSION

«Nous n’avons pas de politique sportive»

L’ex-joueur international regrette que l’Algérie soit tombée si bas dans la hiérarchie du football international.

En marge de notre visite dans la capitale libanaise, nous avons rencontré l´ex-international et l´un des héros de l´exploit de Gijon en 1982, Mahmoud Guendouz, qui a bien voulu se prêter à nos questions.

L´Expression: En tant qu´entraîneur de l´un des clubs les plus populaires du Liban, comment s´annoncent vos débuts à la barre technique?

M.Guendouz: Al Nedjma est le club le plus populaire au Liban et le plus connu au Moyen-Orient. Il a déjà été entraîné par beaucoup de grands entraîneurs, dont l´ex-international algérien, Rachid Mekhloufi. Il recèle beaucoup de potentialités en raison des moyens qu´il possède. Le club est sponsorisé par le groupe Hariri.

Comment s´annonce le début de la saison et comment vous êtes-vous préparé?

Nous avons commencé le travail le 11 août et l´agression contre le Liban a éclaté le lendemain.
Ce qui nous a perturbés et contraints de donner un congé forcé aux joueurs, obligés de décrocher pour quelques jours et rester auprès de leurs familles. Cependant, les entraînements ont repris deux jours après le cessez-le-feu.

Héros de l´épopée de 1982, ayant vécu les plus beaux moments du football algérien, comment voyez-vous l´évolution de l´équipe nationale algérienne?

(Rires)...La seule chose que je peux vous dire, c´est que je suis pessimiste quant aux dernières prestations de l´équipe nationale (l´entretien a été réalisé bien avant ce match).Si nous n´avons pas de clubs bien structurés, la bonne gestion des clubs et la stabilité des staffs est le seul moyen de redorer le blason du football algérien.

On parle souvent de magouilles qui rongent notre football. Le scandale du football italien n´est-il pas que la face visible de l´iceberg?

Le fléau touche-t-il aussi le championnat national ?
Attention, il faut faire la différence entre les deux situations. En Italie, les clubs qui ont magouillé ont été punis.
Chez nous, des entraîneurs font état de matches arrangés ou, comme on dit chez nous, vendus, sans que les instances chargées de la gestion du secteur daignent bouger le petit doigt.
Le mal est donc plus complexe qu´on ne le pense. C´est avant tout une question de lois sachant que nous n´avons pas une politique sportive efficace.

Concernant la dernière agression contre le Liban, qu´elle est la part des clubs et du mouvement sportif, en général dans l´élan de solidarité en faveur de ce pays?

Nous organiserons un match de football mardi prochain (aujourd´hui) pour collecter de l´argent et contribuer à la prise en charge des victimes de la guerre.
On pourrait faire plus que cela, ne serait-ce que pour montrer notre solidarité avec le peuple libanais, qui est un peuple formidable et très accueillant.

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