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LIGUE DES CHAMPIONS ARABES: ESS 0 - EST 1

Sétif hypothèque ses chances

Le plus dur reste à faire pour le double champion arabe.

L´Entente de Sétif s´est fait surprendre, samedi soir au stade du 8-Mai 1945, par la formation tunisienne de l´Espérance de Tunis (0-1) en demi-finale aller de la Ligue des champions arabes de football. Face à une formation tunisienne extrêmement motivée et intraitable dans les duels, les Sétifiens, par trop fébriles, n´ont jamais réellement pris le match à leur compte, se contentant d´adresser de longs ballons en direction de Abdelmalek Ziaya qui ne parvint pas à se défaire du marquage des défenseurs de l´Espérance, notamment les athlétiques Derbali et Abdi. Le début de match fut en particulier très difficile pour les hommes d´Aït Djoudi, même si Farouk Belkaïd réussit à déborder sur le flanc gauche, à la 3´, pour déposer le ballon sur le crâne de Lamouri Djediet qui n´appuya pas suffisamment son heading.

Déclarations

Aït Djoudi (entraîneur ES Sétif):

«Je tiens d´abord à féliciter l´Espérance de Tunis pour sa victoire. Quant à nous, nous avons manqué d´agressivité et perdu le contrôle du milieu de terrain malgré le système 4-4-2 que nous avons mis en place.
Il faut dire cependant, sans vouloir justifier la défaite de mon équipe, que l´arbitrage n´a pas été à la hauteur de la dimension des deux équipes. Avec un arbitrage de meilleure qualité, je pense que nous aurions mieux développé notre jeu. Il reste malgré tout une seconde manche et je suis sûr que l´Entente montrera un autre visage.
»

Maher Kenzari (entraîneur-adjoint ES Tunis):

«Le match comporte, en fait, deux mi-temps puisqu´il se jouera en deux manches et rien n´est encore joué, même si nous avons remporté une victoire de haut niveau face à un adversaire dont on connaît la valeur. Nous avons bien pressé notre adversaire et aurions pu obtenir notre succès en 1ère mi-temps si l´arbitre n´avait pas annulé un but valable pour une raison qu´on ignore encore. A Tunis, lors de la seconde manche, ce sera certainement un match très différent et c´est notre équipe qui sera sous pression, surtout que l´on sait que Sétif joue très bien à l´extérieur.»


Ce sont au contraire les Tunisiens qui se montrent plus incisifs, parvenant même à plonger le stade dans un silence absolu lorsque Derbali trompa le gardien Faradji à la suite d´un coup franc de Chammam (4´). Ce fut, heureusement pour l´Entente un simple avertissement sans frais puisque l´arbitre omanais, après avoir accordé le but, finit par se joindre à l´avis de son juge de ligne qui signala une position de hors-jeu. Incapables de poser leur jeu, les camarades de Belkaïd restèrent constamment sous la menace des attaquants de l´Espérance et effaceront´´ même, presque miraculeusement, un but tunisien grâce à un sauvetage sur la ligne de Abdelkader Laïfaoui après que le ballon eut percuté la transversale (20´). Il faudra attendre la 40´ pour assister au premier essai véritablement dangereux des Sétifiens qui ne réussiront cependant pas à tromper le gardien tunisien Kesraoui, ce dernier s´interposant avec brio à un joli tir d´Ambane, servi par Lazhar Hadj Aïssa. Les Algériens tenteront, en seconde période, de donner davantage d´assise à leur jeu, mais les Espérantistes, beaucoup plus athlétiques, souvent même un peu trop rugueux, ne s´en laisseront pas conter, encouragés, il est vrai, par la propension des Sétifiens, peu patients et manifestement sous pression, à jouer long. Le salut des Noir et Blanc ne pouvait provenir, dans ces conditions, que des balles arrêtées, mais là encore, le gardien tunisien Kesraoui était toujours là pour s´opposer aux essais sétifiens, notamment sur des coups francs pourtant bien bottés par Djediet (50) et d´Ambane (71´).
Gagnés par l´énervement, incapables de se créer des occasions de but, les hommes d´Aït Djoudi finiront par céder à la 75´, lorsque Derradjii profita d´un flottement de la défense, pour bien négocier son face-à-face avec Faradji en le lobant intelligemment.
Le rush opéré par les camarades de Djediet, en fin de match, ne donnera rien, malgré l´incorporation de Nabil Hemani (remplaçant de Delhoum) qui fut pourtant à deux doigts d´égaliser, d´abord à la 88´ lorsque Kesraoui sortit avec autorité devant lui, puis à la 90´ qui vit Derbali sortir in extremis le ballon de la ligne de but. Une défaite qui n´arrange évidemment pas les affaires des Sétifiens qui peuvent dire adieu, à moins d´un miracle, le 26 avril prochain, à Tunis, à une 3e finale consécutive en ligue des champions arabes.

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